Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : ‘Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation.’ »
Luc 11, 1 – 4
La force de la prière du Notre Père, c’est qu’elle nous a été enseignée par Jésus lui-même. J’aime particulièrement ce moment de la messe où nous le récitons, tous ensemble, d’un seul coeur. Pour certaines célébrations, il arrive que le prêtre nous demande de nous prendre tous la main. C’est encore plus fort. Et les enfants rassemblés autour de l’autel – quand il y en a, c’est devenu hélas bien rare ! – sont aussi un beau symbole.
En toute franchise, je dois dire cependant qu’il y a des habitudes catholiques qui ne conviennent pas à ma propre spiritualité. J’ai toujours présent au coeur ce passage de Jean 16, 23-24 :
Amen, amen, je vous le dis : si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le donnera. Jusqu’ici vous n’avez rien demandé en invoquant mon nom ; demandez, et vous recevrez : ainsi vous serez comblés de joie.
J’ai souvent du mal à comprendre cette sorte de béance dans nos prières apprises dès l’enfance concernant une prière qui serait vraiment adressée à Jésus-Christ, dans laquelle nous demanderions en son nom, en nous tournant bien sûr de ce fait vers le Père, mais sans passer nécessairement par Marie. Je sais bien que nous sommes dans le mois du rosaire, mais je l’avoue en toute sincérité, je ne suis jamais parvenue à entrer dans la prière du chapelet. Beaucoup en nourrissent leur foi, intercèdent par le chapelet, et c’est certainement très bien. Mais pour moi, j’ai une relation si forte au Père et au Fils que c’est d’abord à eux que je veux m’adresser quand je prie. Aussi l’oraison silencieuse est-elle la forme de prière qui me convient le mieux. Me mettre à l’écoute, après m’être confiée plus ou moins longuement à l’une ou à l’autre des deux premières Personnes de la Trinité. Et ensuite c’est moi qui reçois d’eux ce qu’ils ont à me donner et à me demander !
Je l’ai déjà raconté dans un autre article : en 1999, j’ai ressenti un appel très fort à rédiger une prière qui soit adressée à Jésus, par laquelle je puisse lui demander en son nom, en sa qualité de Fils.
https://www.histoiredunefoi.fr/partages/516-je-suis-le-chemin-la-verite-et-la-vie-jean-14-6
Je crois pouvoir dire que cette prière, que je lui adresse souvent, a réalisé en moi tous les effets que le Seigneur se plaît à en attendre.
Et comme on ne peut pas entrer en oraison à chaque moment du quotidien, j’ai pris l’habitude, quand je me promène ou que je jardine, de dire intérieurement à la suite un “Je vous salue Marie”, un “Jésus notre sauveur” puis un “Notre Père”, et je trouve que cela s’enchaîne très bien. Je peux dire ces trois prières autant de fois que je le veux comme on prierait un chapelet, en ayant le sentiment de n’avoir pas minoré la place du Christ. Et j’en suis comblée.
https://www.histoiredunefoi.fr/prieres/47-jesus-notre-sauveur
1 commentaire
J’ ai toujours eu une très grade piété filiale envers la Vierge Marie..A une époque, ce n'” était pas bien vu; on parlait de ” Mariolâtrie”.Pourtant le Père de Montfort, puis Jean Paul II ont eu une immense dévotion pour elle. Elle a pourtant joué un rôle immense dans l’économie du Salut, puisqu’ elle a été la femme
( créature de Dieu) qui a permis au Fils de Dieu de devenir l’ homme qu’ il voulait être pour sauver l’ Humanité !
A Cana, alors que Jésus venait de lui dire :: “En quoi cela te regarde, ce n’ est pas ton, affaire. Mon heure n’ est( pas encore venue ! Elle fait comme si elle n’ avait rien entendu et dit; sous
l ‘inspiration du Saint Esprit. : Faites tout ce qu ‘il vous dira.Et Jésus fit le Miracle; Elle avait provoqué l’ arrivée de son heure; Tous crurent en lui, et il commença à annoncer le Royaume de Dieu, accompagné de tous ses disciples !
Au pied de la Croix, il la donne comme “mère” à l’ apôtre Jean, et il lui donne Jeab comme ” Fils”: mère de l’ humanité r(achetée !
A l’ Assomption, il vient la chercher pour pour qu ‘elle soit près de lui dans son Eternité, et devienne la Mère de Dieu !
Et la Glorification de Marie dans le ciel viendra couronne ce Mystère de la Mère de Diue, des Anges et des Hommes !
Jean Paul ii, à qui on demandait pourquoi il ne l’avait pas déclarée ” co-Rédemptrice de l’ Humanité”, celui-ci répondit : ‘” Pourquoi faire, elle est déjà ” Médiatrice de Toutes les Grâces” !
Ma femme et moi nous sommes cachés sous le manteau de Marie : Elle nous a conduit à Jésus,; qui, Lui, , nous conduit au Père, qui, à son tour, nous donne le Saiht Esprit !
Et nous nous retrouvons, avec elle, au coeur même de la Trinité !
où nous n’ avons plus qu’ à dire avec Elisabeth de la Trinité ” Ô mon Dieu ! Trinité que j’ adore…. “.
Comment séparer Marie du Père, du Fils et du Saint Esprit : le Père qui a voulu le Salut du Monde, le Fils qui a voulu se donner pour le réaliser, et le Saint Esprit qui a incarné le Fils en Marie pour qu ‘il soit l’ homme qui, seul, pouvait sauver les hommes, et est revenu, à la Pentecôte répandre son AMOUR sur Marie et les Apôtres réunis au Cénacle !
Quant au chapelet, j’ ai été longtemps comme toi, Véronique, je ne pouvais pas le réciter sans finir par bredouiller n’ importe quoi ..Et j’ ai découvert, avec Jean Paul II, les Mystères du Rosaire:J’ ai recopié tous les textes des Evangiles qui se rapportent à chaque Mystère. Et le chapelet est devenu pour moi une méditation sur l’ avènement du Royaume de Dieu, de l’ Annonciation au Couronnement de Marie dans le Ciel. : 20 Mystères à méditer en quatre chapelets !
Je le récite, maintenant, depuis la mort de ma femme, presque tous les matins, avant de me lever.: