Certains se cherchent un thème de carême, se lancent dans de grandes résolutions, se mettent en congé des réseaux sociaux…
Cette année, je ne prends pas le carême à bras le corps. Le voici qui vient à moi.
Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas eu – pris – le temps d’y penser beaucoup. Les vacances ne commencent que vendredi soir et l’épuisement des adultes et des enfants est total. Jamais je n’ai eu à mettre autant de croix d’absences dans mon registre d’appel, cette fin d’hiver est décidément bien difficile pour les organismes.
Les vœux de Nouvel An sont loin déjà, comme une espérance trahie.
Les plus proches éprouvés, qui par la maladie, qui par le deuil… Chaque semaine apporte son lot de mauvaises nouvelles.
Alors oui, aujourd’hui, pour ce mercredi des Cendres, je ne me compose pas une face de carême. Je suis profondément triste. Et comme je me trouve épargnée au milieu de cette tourmente, je sais ce que seront ces quarante jours : un carême de compassion.