Depuis de longues années, je m’exprime publiquement contre “L’Evangile tel qu’il m’a été révélé”, ces quelque quatre mille pages produites par Maria Valtorta que d’aucuns prétendent une grande mystique italienne du XXe siècle (1897-1961). Ces dernières années, l’offensive de ses défenseurs est telle qu’on ne peut passer sous silence le regrettable succès de cet ouvrage dénoncé comme non inspiré de manière surnaturelle par l’Eglise à maintes reprises (Mis à l’Index en 1959-1960, réfuté par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (cardinal Ratzinger) en 1985 et 1988, puis par la Conférence Episcopale Italienne en 1992 et encore par la Conférence des Evêques de France en 2021).
Il y a quelques années, je fréquentais dans la souffrance un forum internet qui pullule de contributeurs de mauvaise foi et d’admirateurs de toutes sortes de faux voyants et fausses mystiques : Docteur Angélique, animé par Arnaud Dumouch. J’ai affronté là de fervents défenseurs de Maria Valtorta et accessoirement de Medjugorje qui déployaient dans une arrogance phénoménale leurs arguments invérifiables, tous basés sur de prétendues prédilections de tel ou tel clerc voire pape pour cette œuvre. Or de l’Eglise en sa représentation hiérarchique, il n’existe que des rappels de la non approbation par la CDF de ces écrits mis à l’Index dès 1959 et jamais “réhabilités” officiellement depuis. Mais les propagandistes de Maria Valtorta sont prêts à toutes les manipulations pour défendre et promouvoir leur idole.
Je n’ai jamais lu cette œuvre fleuve en entier car j’ai autre chose à faire de ma vie spirituelle et qu’en outre les passages tout de même nombreux sur lesquels je me suis penchée me donnent une irrépressible nausée et m’insupportent. Le Christ Jésus des Evangiles canoniques y est méconnaissable : bavard à l’excès, moralisateur, narcissique au plus haut point, plaçant son entourage – disciples et auditeurs – dans une dépendance affective stupéfiante. Les gestes de tendresse qu’il distribue ici et là sont gênants tant ils sont empreints d’ambiguïté. Sa mère y est omniprésente, bavarde elle aussi, maternante jusqu’au ridicule, sans compter l’inflation de superlatifs sur son aura de pureté qui la confine à une quasi émanation directe du Divin. Jésus, de toute sa vie itinérante, semble ne jamais sortir de son adulation pour sa mère et de sa dépendance quasi infantile à elle. Jusqu’à la croix où Maria Valtorta croit bon de lui ajouter des exclamations “Maman, Maman !” qui ne sont pourtant pas du tout connues comme figurant dans les “sept dernières paroles du Christ”.
Au final, on obtient un Jésus qui ne ressemble en rien à Celui qui se révèle dans la sobriété des Ecritures canoniques et le témoignage des saints au long des âges. Là où le Christ Jésus dit en peu de mots ciselés et efficaces la Parole qu’il tient du Père, le Jésus de Maria Valtorta se montre soucieux de sa petite personne qu’il aime à exalter, demandeur d’affections exclusives qui confinent à la pathologie narcissique. Là où Maria Valtorta noie les scènes rapportées de détails romanesques inutiles voire trompeurs, le Christ des Evangiles canoniques est clair, concis, parfait dans sa prédication de la miséricorde, du salut, du Royaume à venir.
Ajoutons à cela que symétriquement à son adulation irrépressible pour sa mère, le Jésus de Maria Valtorta fait preuve d’une confondante misogynie, prompt à humilier ses interlocutrices comme Marie Madeleine en la poussant à se complaire dans la détestation d’elle-même et de sa prétendue vie dissolue antérieure à leur rencontre. On notera aussi la confusion totale chez Maria Valtorta entre Marie de Magdala, Marie de Béthanie et la “pécheresse innommée” en Luc 8, 36-50. Ce qui est on ne peut plus contestable. Le Jésus de Maria Valtorta se plaît à souligner une prétendue nature mauvaise des femmes en dehors de leur conversion à sa personne, comme l’auteure le fait déjà tout au long de son œuvre en chargeant Eve des pires intentions et méfaits.
Pour moi, une chose qui n’a pas encore été dite m’apparaît avec une grande clarté : plutôt que de rechercher dans la vie de Maria Valtorta des éléments de traumatismes ou faiblesses psychiques qui l’auraient conduite à produire cette œuvre si nuisible pour la foi véritable, je vois dans cette érudition qui ne peut être la sienne et dans ce narcissisme attribué honteusement à Notre-Seigneur la griffe du Mauvais en personne. Maria Valtorta prétend à travers tous ses écrits avoir été divinement inspirée, et elle nous somme de prendre son œuvre comme une sorte de cinquième évangile, voire d’évangile supérieur aux autres. Et bien trop nombreux sont les crédules qui tombent dans ses filets.
Pour ma part, je n’irai pas par quatre chemins : une telle érudition en matière de détails dévoyés du biblique et un tel travestissement de la personnalité du Christ Jésus ne peuvent venir que du Diable. Celui-là, qui déteste le Seigneur depuis les temps immémoriaux, ne pouvait que s’immiscer profondément un jour en une âme faible et mal entourée pour lui inspirer cette œuvre nauséabonde aux pseudo senteurs de rose, propre à détourner un très grand nombre de chrétiens avides de sensationnel de la foi sobre et véritable que nous inspirent le Christ réel et les Ecritures canoniques.
Et si l’on ne veut pas se fier à mon discernement personnel en la matière, moi qui n’ai aucun titre “officiel” en ce domaine, on pourra lire avec grand profit les articles suivants que j’ai consultés attentivement et auxquels j’acquiesce :
https://sosdiscernement.org/maria-valtorta-levangile-devoye/
https://sosdiscernement.org/le-phenomene-maria-valtorta-entre-critiques-et-defenses-passionnees/
61 commentaires
Je ne suis pas d’accord avec vos “arguments”, vous n’avez lu que des extraits et n’avez même pas cherché à comprendre le sens dans les visions de maria valtorta, il y a tellement de détails de la vie de Jésus que Maria a pu voir par la grâce de Dieu. (de l’enfance jusqu’à la passion, du paradis et de l’enfer, etc…)
Vous devriez plutôt vous réjouir de connaître un livre comme ça qui a rapproché des milliers voire des millions de personnes de Dieu.
“Heureux ceux qui croient sans avoir vu”.
Je ne vois pas pourquoi je devrais me réjouir du malheureux succès d’un livre mensonger et blasphématoire.
Oui Samuel, heureux ceux qui croient sans avoir vu ! Ceux qui s’enthousiasment pour cette œuvre addictive ressentent malheureusement le besoin de « voir » , par pure curiosité, ce que les évangiles inspirés par l’Esprit Saint nous ont heureusement caché : les détails les plus insignifiants de la vie du Christ parmi ses disciples, leurs relations etc… toutes choses qui n’ont aucun intérêt pour la foi. Jésus nous demande au contraire d’aller à l’essentiel, et c’est pour cette raison en particulier que cette œuvre est absolument nocive.
René Gounon, merci, je souscris entièrement à vos propos.
Merci Père d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux petits enfants, dit Jésus dans l’Evangile selon saint Mathieu, déjà à l’epoque ou l’apotre de Jésus écrivant cet evangile n’avait pas pensé y mettre les références, lesquelles furent inventées par les hommes mille ans plus tard.
Quant à l’auteur de cet article qui avoue n’avoir Lu que quelques extraits, qu’ils commente avec sagesse et savamment, si vous voulez savoir ce que j’en pense, et bien relisez ce qu’en dit saint Matthieu dans le Saint Evangile de Notre Roi et Seigneur Jesus-Christ.
Et que celui qui rejette cette Divine Parole du Verbe de Dieu envoyé par YHWH le Père de Notre Seigneur Jesus le Messie d’Israel, Son Fils Unique et Bien-aimé, soit, comme dit la Sainte Église fondée sur la foi de Pierre, l’Eglise qui est Jésus, le CEP planté par le Père et sur lequel nous avons été greffé, le Corps dont Jésus est la tête et nous les membres, que Jésus donc qui est l’Eglise le déclare anatheme, celui qui fort de sa prétendue science purement humaine, et donc étrangère à la Divine Sagesse, et gonflé de sa fausse science purement humaine qui n’est que vanité au regard de la Science du Père, du Fils et du Don de Sagesse que le Paraclet, l’Esprit de Vérité, répand en abondance sur les humbles et non sur les orgueilleux à qui il résiste.
Toutes ces paroles sont paroles de Nos Saintes Écritures, facilement vérifiables à qui les lit à la Lumière de l’humble Esprit-Saint qui nous les fait comprendre et nous les rappelle comme le dit Jésus dans son discours d’A Dieu, que nous a rapporté son disciple bien-aimé.
Un indice fort de l’origine démoniaque de l’EMV
Dans la présentation du blog Véronique BELEN exprime que de son point de vue l’oeuvre de Maria Valtorta ne peut venir que du diable. Je partage complètement cette conviction, en voici une justification par la façon dont l’esprit qu’entend Maria explique deux incompatibilités entre l’EMV et l’évangile de Jean que je rappelle ici :
. Lorsqu’il raconte sa première rencontre avec le Christ (Jn 1,40) Jean affirme être seul avec André quand en EMV 47.2 Maria Valtorta le voit seul avec son frère Jacques.
. L’évangéliste affirme sa foi en la résurrection (« il vit, et il crut » Jn 20,8) quand en EMV 619.8 Maria Valtorta le voit « anéanti » par la découverte du tombeau vide, s’écriant même « Pierre, Pierre, maintenant c’est vraiment fini ! ».
Dans les deux cas le « Jésus » de Valtorta semble avoir pris conscience des graves conséquences de ces incompatibilités pour la crédibilité de l’EMV puisqu’il tente plus tard de les justifier. Mais c’est pour nous expliquer que Jean a menti par deux fois !
. Il aurait remplacé dans son évangile son frère Jacques par André pour mettre ce dernier en valeur (une explication confuse que l’on trouve par deux fois en EMV 49.9 et 464.18).
. En EMV 464.18 toujours on apprend que Jean aurait bien compris la résurrection , mais il aurait fait croire le contraire à Pierre pour ne pas le blesser d’avoir découvert la réalité avant son chef. Donc, plutôt que sortir Pierre de son accablement en lui révélant ce qu’il a compris, il aurait par humilité choisi de simuler sa propre détresse en lui affirmant que tout était fini…
Ces deux mensonges sont clairement présentés par l’esprit qu’entend Maria comme de bonnes actions, ils seraient l’expression de l’extraordinaire humilité de Jean. Nous avons donc ici par deux fois une apologie du mensonge alors qu’il n’y a aucune matière grave pouvant le justifier. Satan étant pour le Christ « le père du mensonge » (Jn 8,44) il y a ici un indice fort sinon décisif que l’EMV vienne effectivement du démon.
Bonjour à tous,
La violence des arguments des uns et des autres, la colère, les insultes, les jugements à l’emporte-pièce, ne devraient pas avoir place ici : frères chrétiens, méfions-vous de ce qui divise !
Pour ma part, j’ai lu la totalité de “L’Évangile tel qu’il m’a été révélé” (ce qui me donne plus de titre à en parler que le propre auteur de l’article), mais je connais mieux encore les Évangiles tout court, étant pratiquant régulier. Les écrits de Maria Valtorta sont une description de vie de famille, très proche, et je n’y ai pas vue de prétention à remplacer les Livres canoniques. C’est un témoignage très vivant, qui m’a personnellement passionné, et beaucoup ému, voilà tout. Simple fidèle, je n’y ai rien distingué d’éminemment contraire à la foi ou aux moeurs, et si je garde en mémoire qu’il a été mis à l’index, je n’ai aucune certitude définitive sur sa supernaturalité ou pas. Je les relirai peut-être, mais il y a tant de choses à lire…
Je laisse à plus compétent que moi, à ceux qui ont fait de longues études de théologie, aux historiens, aux juristes, aux exégètes, aux théologiens, aux docteurs de la Loi, le soin de formuler un jugement plus argumenté. Sans oublier toutefois que c’est bien le Sanhédrin (et le peuple Juif) qui ont condamné Jésus, ou que c’est la fine fleur de la théologie qui a condamné Sainte Jeanne d’Arc…
Nous avons chacun des opinions, des intuitions, des croyances. C’est tout à fait respectable, et quelquefois, certaines intuitions sont plus juste que la raison elle-même. Mais gardons nous de confondre ces intuitions avec des vérités de foi, surtout quand une colère si vive se lit dans beaucoup de propos.
Restons humbles, faute de mieux…
Bien à vous,
Thibault
Véronique Belen.
Je fus un co créateur de docteur angélique avec ce fourbe Dumouch. Viré manu militari à mi 2005 , à l’époque mourant d’un cancer+ tuberculose + Xenopi (Dieu s’est très bien occupé de moi et je suis debout aujourd’hui). Cela montre la grande charité de ce monsieur. Il a complètement viré à l’époque. Ensuite, est arrivé sans crier gare un certain valtortiste91 qui n’est autre que cet homme politique en retraite, Débroise (qui a pondu deux livres sur sa déesse valtorta avec Laurentin de mauvaise mémoire). C’est donc de ce personnage dont vous parlez principalement, je suppose. Oui il est extrêmement violent, menteur, haineux, mais l’on remarque (comme beaucoup des fans de valtorta) qu’il est formé à cela. Je ne sais qui est derrière, mais on dirait des robots formés à cela. J’ai fait la même expérience sur d’autres sites pervertis par les adeptes de cette déesse.
Il y aurait donc une organisation solide derrière tout cela. je ne sais ce que vous en pensez, mais l’effet que cela me procure.
Bonjour Alex, effectivement c’est à cette personne que j’ai eu affaire sur Docteur Angélique. Redoutable propagandiste de Maria Valtorta. Je trouve que les adeptes les plus véhéments de Valtorta fonctionnent comme une secte. Mais je ne sais pas qui tire les ficelles de tout cela, ni quel en est le bénéfice. Ce n’est absolument pas pour le Christ qu’ils se démènent, à l’évidence, eux qui prêchent un soit-disant évangile mensonger.
Romains 5, 13 : . . . “Car jusqu’à la Torah, la faute était dans le monde, mais le péché n’est pas imputé dès lors qu’il n’y a pas de Torah.
14: Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même pour ceux qui n’avaient pas péché par une transgression de même nature que celle d’Adam, lequel est la figure qui devait venir. ” . . .
. . . 16″ Il n’en est pas du don ( ” de grâce ” ) comme des suites de la faute d’un seul … ” . . .
Or le serpent était la plus retorse des bêtes des champs . . .
Saint Matthieu: ch 5, 28 :
“Et moi, je vous le dis : Qui regarde une femme en la désirant a déjà commis l’adultère en son coeur. ”
Genèse 2, 24 : ” … et ils deviennent une seule chair . “
Ceux qui font la promotion de Valtorta nous assurent qu’une multitude d’ éléments de toute nature présents dans l’oeuvre ont été validés par la science, et qu’aucune erreur grave n’a jamais été détectée dans ce domaine. Cette dernière affirmation est absolument fausse et puisque nous fêtons aujourd’hui la Résurrection voici trois points qui dans l’EMV sont contredits par son merveilleux témoin qu’est le Linceul de Turin. En EMV 609.5 Maria a vu la main gauche du Christ être percée au centre de la paume : FAUX puisque le Linceul nous montre qu’elle a été percée dans le poignet, c’est même cette constatation qui a été l’un des éléments décisifs pour son identification puisque c’est ainsi que procédaient les romains au 1er siècle. Dans une dictée du 29 décembre 1943 « Jésus » confirme complètement cette vision de MV et ajoute que le percement de la main gauche dans la paume ne se remarque pas sur le linceul « parce que la main droite recouvre la gauche » : FAUX puisque, le linceul ayant été impressionné sur sa face interne, le bras droit de l’image imprimée sur le tissu est le bras gauche du supplicié (droite et gauche sont inversés, comme quand on se regarde dans un miroir). Sur le corps enseveli c’est donc bien la main gauche qui recouvrait la droite, comme le montrent d’ailleurs les sculptures du Christ au tombeau exécutées à partir des données du Linceul. Ce prétendu « Jésus » de Valtorta qui ignore ce que savent tous ceux qui ont étudié le Linceul ne peut être le Christ. Troisième erreur majeure : en EMV 613.7 « Jésus » explique la formation de l’image par un phénomène chimique lié à des vapeurs d’urée : FAUX, c’est la thèse qui avait les faveurs des scientifiques au temps de la rédaction de l’EMV (défendue en particulier par le Professeur Vignon) mais elle est obsolète depuis que, grâce à des moyens qui n’existaient pas à l’époque, on a mis en évidence que le brunissement de l’étoffe ne s’est propagé dans l’épaisseur du tissu que sur 30 à 40 microns, ce qui est incompatible avec un phénomène de nature chimique (par capillarité les vapeurs auraient traversé le tissu). Pour tous les scientifiques aujourd’hui le brunissement est la conséquence d’un rayonnement intense et bref (même si on en ignore la cause). Cette dictée validant une théorie reconnue indéfendable aujourd’hui ne peut pas non plus plus venir du Christ. Nous avons donc là , concernant l’événement central du christianisme, trois affirmations du « Jésus » de Valtorta absolument incompatibles avec l’analyse scientifique. Joyeuses Pâques à toutes et à tous !
Merci René GOUNON pour ces précisions fort intéressantes ! J’apprécie les argumentations nourries sur cette discussion ! Je me dis de plus en plus que décidément, “l’œuvre” de Maria Valtorta n’apporte rien à la foi que nous ne puissions trouver dans les Evangiles canoniques, tellement riches en eux-mêmes. Cette mystification ne sert en réalité qu’à détourner des chrétiens séduits par cette fausse mystique des vérités originelles, intemporelles et ultimes.
Monsieur, vous racontez des mensonges en élaborant des fausses références, que malheureusement les plus crédules croiront sur parole, faute d’avoir lu ou même eu envie de lire cette oeuvre absolument magnifique par le seul fait d’avoir un a priori négatif par votre faute.
Je cite le chapitre 609.5 : Deux bourreaux s’assoient sur sa poitrine …. Il vérifie que le trou déjà préparé dans le bois correspond à la jointure radio-ulnaire du POIGNET. Il va bien . Le bourreau applique la pointe du clou sur le poignet, lève le marteau et donne le premier coup.
§ douleur de Jésus. § cri de Marie.
La main droite est clouée. On passe à la gauche.
Le trou ne correspond pas au carpe. Alors ils prennent une corde, lient le poignet gauche et tirent jusqu’à déboiter la jointure et arracher les tendons et les muscles, sans compter qu’ils déchirent la peau déjà sciée par les cordes de la capture. l’autre doit aussi souffrir, car elle est étirée par contrecoup et, autour de son clou, le trou s’élargit. On arrive à peine au commencement du métacarpe, PRÈS DU POIGNET. ILS SE RESIGNENT ET CLOUENT LÀ OÙ ILS PEUVENT., c’est à dire entre le pouce et les autre doigts, c’est à dire exactement au centre du métacarpe.
Or sur le Linceul de Turin, on voit bien, inversion oblige car la gauche se retrouve à droite sur le tissu, que c’est la main droite qui est seule visible, et donc ce que Maria Valtorta a écrit correspond exactement au Linceul de Turin.
Concernant la mise à l’Index, elle est plus tardive, Pie XII ayant dit qu’il n’y avait pas lieu de corriger quoi que ce soit, et que CEUX QUI LIRONT COMPRENDRONT.
Donc Monsieur, tout comme Luther en son temps, vous avez plus l’air préoccupé à détruire l’Eglise, déjà fort mal en point, qu’à essayer de la protéger, non seulement en raconter des mensonges éhontés et en détournant les écrits véritables de Maria Valtorta, et celà ayant pour effet de détourner un public candide de la lecture de cette oeuvre monumentale. Vous irez, tout comme Luther, en enfer pour cela.
Guibus, votre pseudo argumentation haineuse et partisane dénote une fanatisation et une prétention incroyable à juger par vous-même de l’état des âmes devant Dieu, seul juge. Gardez pour vous vos anathèmes.
1. Le bras droit de l’image qui s’est imprimée sur la face interne du linceul est le bras gauche du crucifié de la même façon que, quand vous vous regardez dans un miroir, le bras droit de votre image est votre bras gauche. C’est donc bien la main gauche du Christ que l’on voit percée dans le poignet. Aucun spécialiste du linceul n’a jamais contesté cela, c’est dans tous les livres sur le sujet.
2. Je ne suis pas préoccupé de détruire l’Eglise, au contraire je l’écoute quand la CEF fait publier en Sep. 2021 par sa commission doctrinale un « bref avertissement » mettant en garde contre l’activisme des défenseurs d’une oeuvre qu’elle a toujours considérée comme ne venant pas de Dieu.
Pour le reste Véronique BELEN a répondu et je l’en remercie.
Au sujet de l’Annonciation, une note de l’Évangile selon Maria Valtorta nous demande de comparer le texte de Saint-Luc et le texte de MV, tout en nous certifiant que le texte de MV nous explique beaucoup de choses et donc nous apporte énormément dans la compréhension générale de la vie de Jésus. Alors prenons cette note au mot et comparons: L’annonce de l’ Ange selon MV débute ainsi : ” Je te salue Marie, pleine de grâce, je te salue” . On peut déjà constater que le fait que l’Ange répète 2 fois : je te salue, nous apporte énormément, cependant dans l’Evangile de Saint Luc, l’Ange dit tout de suite: ” Le Seigneur est avec toi” , donc on peut noter là une petite différence, pas trop grave en apparence puisque selon MV, l’Ange dira un peu plus tard, ” le Seigneur est avec toi “. Par la suite, selon MV, pour rassurer Marie, l’Ange se présente : ” Je suis Gabriel. . . ” Ce qu’il ne fait pas dans l’Évangile de Saint Luc . Mais saint Luc précise bien qu’il s’agit de Gabriel, donc il n’y a pas d’erreur dans MV , il s’agit bien de Gabriel! Et dans saint Luc, Gabriel se présente bien face à Zacharie. (Mais MV n’a pa éprouvé le besoin de commenter l’annonce faite par l’Ange à Zacharie. Pourtant il me semble qu’ une comparaison par MV de l’annonce faite à Zacharie avec l’annonce faite à Marie aurait pu être intéressante) … Au début donc, il apparaît que l’Évangile de MV insiste lourdement sur la peur de Marie visiblement difficile à être rassurée, ce qui, il me semble, diminue légèrement la qualité de sa foi.
Dans l’Evangile de MV , dans la seconde parole de l’Ange, on lit : “Tu es bénie entre toutes les femmes” . Ce qui est rajouté par rapport à l’ Évangile de Saint Luc, mais c’est une parole difficilement contestable, puisque cela est dit par Elizabeth en 1, 42 dans Saint Luc.
Ensuite dans MV, l’Ange explique à la Sainte Vierge ce qu’elle est: ” Toi la Sainte Vierge, bien aimée du Seigneur, sa fille bénie. Puis l’ange terminé sa tirade par :” toi qui es appelée à être la mère de son fils comprends quel fils tu vas engendrer. ” Bien entendu il était nécessaire pour l’Ange de dire cela au cas où, manquant encore un peu de foi et étant un peu difficile à la “comprenette”, elle n’aurait pas bien compris qu’elle sera la Mère de Celui qui sera le Fils du Seigneur, Celui que l’Ange a aussi désigné comme “Fils du très haut”. Plus loin l’Ange explique à la Sainte Vierge ce qu’elle est : la Vierge éternelle, la Sainte de Dieu, au cas où elle-même n’aurait toujours pas bien compris,( puisqu’elle ne le savait pas encore, il était donc bien nécessaire de le lui dire tout de suite pour qu’elle se le mette bien dans la tête ). Ensuite l’Ange éprouve le besoin de souligner que Marie et Elisabeth sont toutes deux bienheureuses , ce qui nous apporte beaucoup car Elisabeth le dira en ce qui concerne Marie un peu plus tard dans l’Evangile de Saint Luc. Enfin on comprend qu’Elisabeth est bienheureuse, au cas où on en douterait. Cependant la fin de l’intervention de l’Ange me paraît particulière malheureuse pour ne pas dire ridicule : ” Que dois-je dire à mon Seigneur? Qu’aucune pensée ne te trouble, car Il veillera sur tes intérêts si tu lui fais confiance. ” Il faut noter que l’Ange constate que Marie n’est toujours pas vraiment rassurée, et qu’il est nécessaire qu’il porte la réponse de Marie au Seigneur, comme si le Seigneur n’avait pas d’autres moyens de connaître la réponse de Marie et que le rôle de l’Ange n’était pas uniquement de porter son message à Marie. Alors de toute façon,moi en essayant de me mettre à la place de Marie, je dirai tout de suite : “Oui” sans problème, ” puisque le Seigneur veillerait sur mes “intérêts” . Mais il faut peut-être un peu réfléchir : quels intérêts ? Car si Marie avait dû penser à ses intérêts, elle aurait sans doute réfléchi un peu plus avant de donner sa réponse quand on connaît toutes les souffrances que cette réponse a engendrées , cependant il me semble qu’elle aurait pu se demander alors encore plus si l’Ange qui lui parlait de “ses intérêts” était bien de Dieu?. Donc là, il me semble qu’on est vraiment dans le” grand n’importe quoi”, et surtout par rapport à la foi demandée qu’impliquait sa réponse et qui ne devait en aucun cas être motivée par ses “intérêts” . Et que dire du ridicule de la dernière phrase de l’ange : ” Le monde , le Ciel, l’ Éternel attendent ta réponse. ” Car là aussi le suspense devient intense , oui, même l’Éternel ne connait pas la réponse de Marie ! . Alors il y a vraiment lieu d’être inquiet de la réponse de celle que l’Ange a défini avant et devant elle, comme étant :
“la Vierge Éternelle, la Sainte de Dieu” car en effet on ne connait pas encore la réponse de ” la Sainte Vierge, sa Bien-aimée, sa fille bénie”. Alors je ne révélerai pas ici aux lecteurs la réponse de la Sainte Vierge mais cependant j’invite les lecteurs pour connaître la réponse de Marie et la suite de l’histoire vraie de Jésus-Christ à continuer à décortiquer encore plus le texte de l’Annonciation selon MV, et la suite du texte général de MV mais aussi à lire avec une grande assiduité, une grande attention et foi, plutôt
l’ Evangile selon Saint Luc plutôt que les écrits de MV…
Je pense aussi qu’il faut souligner que dans le texte de Saint Luc, l’Ange Gabriel ne pose pas une seule question à Marie, on ressent et il montre ainsi qu’il a toute confiance en Marie, il ne se pose pas de questions et n’a pas toujours à rassurer Marie. Et, même si Marie est un peu troublée par l’apparition soudaine de l’Ange(qui ne le serait pas ? ), on sent implicitement dans le texte sobre de Saint Luc qu’il s’établit une complète confiance réciproque entre Marie et l’Ange. Et à la fin Marie acquiescera simplement : “Je suis la servante du Seigneur . Qu’il en soit pour moi selon ta parole . Au contraire, dans MV, la “réponse” de Marie semble obtenue après une espèce de tractation où Marie semble calculer et hésiter. Dans MV , Marie se demande si l’Ange n’est pas diabolique, comment Marie pourrait-elle confondre Gabriel avec un ange diabolique, en d’autres termes un démon ? Saint Luc souligne la confiance dans le fait que l’Ange n’a pas besoin de se présenter et c’est tout à fait intentionnel, non ce n’est pas un oubli de sa part ! . Marie n’a absolument pas besoin que l’Ange lui dise ” “SI” tu lui fais confiance ” comme si Marie aurait pu ne pas avoir confiance en Dieu. Ainsi, tous les petits ajouts de MV qui semblent ne pas être grand chose, altèrent profondément la pureté et la sobriété du texte de Saint Luc, altérant par la même et atteignant la pureté de la personnalité de Marie, la toute pure. Ces ajouts provoquent une déformation substantielle du texte, car contrairement à ce que peut faire croire MV , on peut constater l’extrême finesse dans la sobriété du texte de Saint Luc, car tout ce qui y est dit est intentionnel, oui, il y a une ” intentionnalité ” du Saint Esprit qui dit exactement et parfaitement ce qu’Il veut dire, et au risque de provoquer une grande confusion, il n’y a rien à lui retrancher et rien à lui ajouter. Et donc contrairement à ce que prétendent les adeptes valtortiens ,ces modifications substantielles par rapport au textes canoniques entrent bien et complètement en contradiction avec ce que nous disent les Évangiles véritables, et le Saint Esprit. Ainsi les textes de Maria Valtorta ne peuvent être dictés par le Saint Esprit .
Complètement d’accord. On peut aussi souligner dans ce passage une question de la Vierge Marie qui la fait passer pour une demeurée, mais il faut avoir lu EMV 10.5 à 10.6 pour en comprendre la stupidité.
J’en parle dans ma vidéo youtube intitulée “Maria Valtorta invalidée par la Bible et par la science” de 25mn56s à 26mn55s.
Je n’ai effectivement pas lu tout M. Valtorta, mais avec un rapide survol, j’ai pu détecter d’innombrables erreurs . On pourrait détailler par exemple le benedictus de Zacharie et montrer à quel point ce texte est fabriqué assez puérilement d’ailleurs par M. Valtorta. Je n’énumérerais pas ici toutes les inepties de ce texte,ce serait trop long. J’en ai abandonné la lecture . Cependant la principale erreur de celui-ci, tient à mon avis à l’incompréhension complète de l’auteur quant à l’action du Saint Esprit, l’auteur ne semble pas saisir que le Saint Esprit agit du moins et au moins à l’état latent chez les principaux personnages des Évangiles et notamment chez les apôtres, ce qui explique la confiance régnant entre tous les personnages : même si Il ne les sait pas parfait, Jésus a une complète confiance dans les apôtres , Il sait qui Il a choisi et Il connaît leur destinée, et bien sûr, y compris celle de Judas, donc l’auteur des textes de Valtorta ne semble pas saisir la confiance surnaturelle existant entre les personnages,(hormis Judas)ce qui explique toutes les lourdes explications inutiles et déplacées de Jésus dans Valtorta. De même, les apôtres ont une confiance surnaturelle en Jésus-Christ et en sa présence surnaturelle. Quand Jésus les envoie en mission, Il n’a certainement pas besoin de leur dire : ” maudits êtes-vous si . . . ” comme c’est fait dans Valtorta. Jésus quand Il quitte sa mère ne va pas lui dire: ” prends tes parents, je serais plus tranquille ” Comment Jésus pourrait ne pas avoir confiance dans la protection divine de la Sainte Vierge , sa mère ? Ma théorie est que ce texte a une origine humaine, diaboliquement influencé, j’imagine un travail d’équipe, car lorsqu’on pense à ce que peut produire un seul homme, une équipe assez restreinte pourrait à mon avis produire une telle oeuvre. Le problème, c’est que tout n’est pas absolument faux dans ce texte, puisqu’il reprend en partie les Évangiles, et un certain nombre de ses leçons, mais tout n’est pas absolument vrai non plus, c’est bien un enseignement faussé avec de nombreuses assertions déviantes pouvant exercer dans notre époque troublée une véritable fascination et donc une emprise sur de nombreux esprits ayant besoin de certitudes et posées de manière quasi-absolue, d’où le danger extrême de toute secte aujourd’hui, y compris la grande secte valtortienne.
Véronique Belen,
C’est avec plaisir que je vous lis, quant à ce personnage plus que trouble Valtorta. Tout comme vous et avec mon épouse, nous avons combattu sur le forum Dumouch (Belzebuth est seigneur des mouches : je sais c’est gros, mais cela peut aller pour Arnaud D) et avons été confrontés à une violence sans commune mesure de gens se nommant “valtortistes” entre autre (il s’agit de Delbroise, ancien homme politique ayant pondu un bouquin avec le fourbe abbé Laurentin). Je n’ai jamais vu, dans la vie de tous les jours, une telle violence, alors, subir ceci de la part de personnes se disant catholiques, c’était fou. Et bien sûr avec l’approbation de Dumouch (que j’ai connu pourtant assez bien dans le passé: mais peut-être est-ce la raison de sa scélératesse) Et ces jours-ci , voulant échanger sur le forum gloria.tv je suis, nous sommes confrontés aux mêmes violences, aux mêmes insultes. C’est incroyable. Jusqu’au prêtre Guy Pagès qui dans un discours (il est fan de valtorta depuis son séminaire, en fait !!) qui traite les contradicteurs de diaboliques . Tout ceci pue au sent propre le souffre, satan est derrière chaque fan de valtorta, c’est une certitude. Il y a beaucoup à dire sur ce filet diabolique mondial installé par satan en personne : on s’aperçoit que tout est contaminé dans notre Eglise par ce genre de “littérature” par ce genre de “certitudes” inversées. Nous sommes bien en une période de terribles ténèbres, où énormément d’âmes sont morte à Dieu.
Bonjour Alex, je viens vous apporter mon témoignage car pour ma part je pense que les écrits de Maria Valtorta ramène au contraire les gens vers la sainte église catholique. Se fut le cas pour moi ainsi que pour nombre de mes amis, pourtant fervent athe.
Je suis désolé d’apprendre que certaine personne
Ayant la foie et soutenant l’authenticité des écrits de Maria Valtorta et pu montrer autant d’hostilité envers vous.
J’en suis désolé et je le déplore.
Personnellement, ces textes m’ont ouvert à l’amour de Dieu et m’ont encore plus donnés envie de me plonger dans les évengiles originaux.
Je suis heureux d’apprendre que les écrits de Maria Valtorta ont pu vous aider à vous ouvrir à l’amour de Dieu et à vous approcher de lui. Ceci étant dit ces écrits ne peuvent pas être considérés comme paroles d’Evangile. La critique est donc permise et autorisée! Il est nécessaire aussi de rappeler que l’œuvre de Valtorta a été condamnée par l’Eglise dans le passé et que l’Eglise n’a pas changer son jugement. Par ailleurs les écrits de M.V. contiennent des erreurs théologiques manifestes. Par exemple ils enseignent la préexistence de l’âme de Marie, que Marie serait une créature céleste qui se serait incarnée dans la Marie de l’histoire ou encore l’incarnation de satan en Judas! En outre il y a des scènes dérangeantes dans l’évangile de valtorta où l’on voit un Jésus très sensuel qui embrasse ses disciples sur la bouche, les caresse et même va jusqu’à se faire lécher les pieds par un malade qu’il a guérit! Un Jésus infantilisé et très dépendant de sa mère. Un Jésus qui peut se montrer également manipulateur et tyrannique avec ses disciples. Alors je n’ai pas lu la totalité de l’œuvre de Valtorta et il y a peu de chance que cela arrive un jour mais les quelques éléments dont j’ai pu prendre connaissance m’incite fortement à douter de l’origine divine de cette œuvre tant ce pseudo évangile défigure Jésus et dénature le véritable Evangile. Je vous invite donc fraternellement à faire preuve de prudence et de discernement! Que le Seigneur vous accorde sa paix et sa grâce
Il me semble qu’il y a un déséquilibre et une forme d’injustice à imputer pratiquement toute la faute du péché originel à Ève, la désobéissante, la méchante laquelle aurait voulu être “corrompue de son plein gré”, comme indiqué par Jésus selon M. Valtorta. Or dans 1 Corinthiens ch 11, 3 Saint Paul, donc sous inspiration divine nous indique que : ” la “tête” de la femme, c’est l’homme, et la “tête” de l’homme, c’est le Christ… 8, car l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme de l’homme. “…
Donc il faut peut-être bien réfléchir et se demander ainsi si Adam, étant la “tête” d’Ève, n’était pas lui, l’instrument d’injustice du diable, et Ève, l’instrument innocent d’injustice d’Adam; Adam ayant d’abord désiré et Ève ayant agi. L’apparence semblant accuser complètement Ève, mais la pensée première de la désobéissance provenant vraisemblablement, à mon avis, bien d’Adam. Ainsi je pense que le principal coupable du péché originel, ce serait plutôt Adam et non Ève. Énorme, non ?
Ainsi on peut faire le parallélisme et se demander et comprendre que, si Jésus ayant été de manière surnaturelle, la “tête” de Marie, Jésus étant préexistant de toute éternité, et étant l’instrument de la Justice de Dieu, la Sainte Vierge, a bien été conçue pour être l’instrument innocent de la Justice de Jésus-Christ.
Je ne prétends pas que j’ai reçu cette hypothèse audacieuse sous inspiration divine mais je ne me fie qu’à une logique qui me semble induite de l’inspiration divine de Saint Paul. Donc à chacun de voir . . .Et Il me semble que le but de l’écrit de M Valtorta pourrait être uniquement accès sur l’opposition caricaturale entre la Sainte Vierge,douce obéissante , ce qui est de toute façon vrai, mais très soulignée pour montrer le contraste saisissant entre Marie et la vilaine et désobéissante Ève. Chacun peut encore réfléchir car les écrits de MV ne sont pas encore considéré comme canoniques. Il faudrait, de toute façon, des heures pour comparer points par points ces écrits avec les Evangiles classiques, et étudier tout ce qui est affirmé de façon très impressionnante et très érudite dans les écrits de MV, le Jésus de M Valtorta étalant sa science impressionnante et en principe divine peut-être un peu orgueilleuse laquelle s’impose de manière impérative, avec beaucoup de rajouts à mon avis inutiles, à l’inverse des paroles de Jésus-Christ dans les Évangiles synoptiques et de l’Évangile de Saint Jean lesquelles ne se contentent que de l’essentiel utile. Si le Jésus de M.Valtorta se plaint des nombreux Thomas ne croyant pas au surnaturel, il me paraît curieux que l’Évangile révélé de MV semble s’adresser en premier lieu à tous les Thomas qui veulent à tout prix tout voir et tout comprendre en détail. Enfin chacun restera libre, je l’espère.
Pour moi, il relève de l’évidence absolue que l’obsession de Maria Valtorta pour la “désobéissance d’Eve” et le côté “pécheresse invétérée” de toute femme à l’exception de la mère de Jésus signe sa névrose et la non-authenticité de son œuvre. Quel contraste avec la si grande sollicitude de Jésus dans les Evangiles canoniques pour toute femme rencontrée ! Cette exacerbation par Maria Valtorta de la doctrine discutable du péché originel relève bien plus du désir de plaire à une certaine Eglise misogyne depuis la nuit des temps – pour se faire “reconnaître” par elle – que d’une inspiration possiblement mystique. Maria Valtorta se fourvoie sur la personnalité de Jésus, sur celle de Marie et de manière encore plus éhontée sur celles de Marie de Béthanie et Marie de Magdala qu’elle confond d’ailleurs pathétiquement l’une avec l’autre.
Bonjour,
J’ai lu Maria Valtorta alors que je n’étais pas catholique, et cette œuvre m’a convertie au catholicisme. Je ne connaissais RIEN de l’Eglise et des catholiques, mais j’avais déjà lu le Nouveau testament; et les grands récits fondateurs de l’Ancien.
Jésus dans cette œuvre démontre un grand amour pour les femmes, mères, épouses, vierges ou pécheresse ! Il souligne très souvent la capacité des femmes à aimer, à souffrir sans se plaindre, à croire promptement. Il affirme même que les femmes ont le pouvoir d’amener les hommes à l’amour de Dieu.
Néanmoins, Jésus dans l’œuvre, n’idolâtre pas la femme et n’est pas féministe. Il rappelle que l’homme et la femme ont la même dignité, mais que, comme le dit Saint Paul, l’homme est le chef de sa famille.
Grâce à cette œuvre, j’apprends à être plus douce, humble et obéissante. Grâce aussi à une lecture de la Bible et du catéchisme débarrassée d’une vision féministe qui ne me rendait ni libre ni heureuse.
Cette œuvre m’a donné un grand amour pour l’Eglise, sa doctrine, ses Saint, son Pape, ses sacrements, son catéchisme.
Et…C’est aussi saint Paul qui rappelle que le mal est venue sur terre par Eve.
J’espère que mon avis, différent du vôtre, ne vous blessera pas.
Affectueusement,
Votre avis m’attriste surtout pour vous-même !
Vous êtes “entrée en catholicisme” par Maria Valtorta. Soit. Vous voilà une “bonne recrue” de l’Eglise catholique, n’y remettant rien en question, une bonne épouse soumise à votre mari, grand bien leur fasse ! Je ne suis pas aussi sûre que vous que cela vous épanouisse sur le long terme. Vous vous chargez d’un joug dont le Christ est venu pour nous libérer. Etre douce, humble et obéissante, c’est en effet bon pour la paix des ménages, et en particulier pour l’ego des “chefs de famille” et, par ricochet, des hiérarques de l’Eglise.
Je suis un peu – beaucoup même – moins novice que vous en Eglise catholique. J’ai eu le temps d’en éprouver à mes dépens la haute capacité au contre-témoignage évangélique.
Alors, que Maria Valtorta génère de bonnes recrues pour les chapelles et des femmes bien soumises à leurs maris et confesseurs, ce n’est peut-être pas impossible. Que la fréquentation assidue de ses écrits et l’adhésion à ses thèses mensongères génèrent des disciples authentiques du Christ Jésus tel qu’il était, est et sera, c’est beaucoup plus improbable.
Bon courage dans votre cheminement.
Noël Paul,
Votre commentaire a suscité mon intérêt. Voici pourquoi : Au préalable, je vous précise ma façon de lire la bible. Tout d’abord je commence de façon littérale, comme si je lisais un roman à la façon Valtorta, c’est-à-dire par le mental, le terrestre, l’intellect. Puis ma seconde lecture n’est que méditation sur les mots ou passages qui m’interpellent. Ainsi, le chapitre 2 de la Genèse doit être relu en considérant toute la description comme ce qui est contenu dans notre coeur. Adam représente l’Esprit, la femme (Eve) représente l’âme. Seul Adam (Esprit) a été enseigné par Dieu. Le devoir de Adam était d’enseigner la femme (son âme), ce qu’il n’a pas fait car le dialogue avec le serpent nous montre combien elle a déformé les préceptes de Dieu.
On peut en conclure que le chrétien doit se nourrir de l’Esprit par les écritures en les méditants, les murmurants (Josué 1:8 ou Ezéchiel 3:1) pour que son âme s’en imprègne sinon la chute le guète.
C’est aussi pourquoi dès les premières secondes d’écoute du roman de MV j’ai su qu’il s’agissait d’un faux évangiles puisqu’il n’y a rien à méditer ou alors autant méditer du Balzac ou du Zola, deux experts du détail.
Dans les écritures bibliques, un seul thème pousse les détails au maximum, celui du temple et tout ce qu’il contient. Mais c’est normal, Jésus dit “je le reconstruirai en trois jours”. Puisqu’il est lui-même le temple, par ce message il nous appelle à nous attarder sur lui dans les moindres détails. Amen
On s’arrête souvent sur le cas de Thomas qui a besoin de voir pour croire pourtant il écrit en Luc 24:39 “Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi. Touchez-moi et voyez … ” Les apôtres sont tous aussi incrédules que Thomas.
Je suis heureux si mon commentaire a pu susciter votre intérêt. Votre réflexion est très profonde et me paraît très juste. Mon but était de souligner l’erreur fondamentale à mon avis du Jésus de Valtorta qui laisse supposer une espèce de réciprocité dans la relation spirituelle homme-femme. Jésus n’a certainement pas dit ” La femme qui regarde un homme en le désirant a déjà commis l’adultère en son coeur. ” Et c’est ce que laisse entendre à mon avis le texte de Valtorta. Je ne développerai pas plus ici car je pense avoir été déjà très présent sur ce site , je ne chercherai pas plus à imposer mon point de vue et ma théorie à ce sujet. C’est effectivement particulièrement essentiel de réfléchir et de méditer sur la Bible et concernant la Genèse de réfléchir sur la responsabilité première, et sur ce qui a pu inciter Ève à être trompée. Méditer sur ce qui est à mon avis l’erreur du péché originel : la mauvaise foi d’ Adam et son doute par rapport à la Parole de Dieu . . . d’où l’intervention du serpent . . .
Je rebondis sur les interventions de François Dor et Noël Paul ci-dessous dont je partage l’essentiel particulièrement sur l’aspect caricatural des personnages. Avez vous remarqué par exemple que les plus élevés spirituellement (Jésus et la Vierge bien sûr, mais aussi Jean et Marie-Madeleine) ont tous les cheveux blonds et de magnifiques yeux bleus (« azur profond » pour Jésus, « turquoise profond » pour Jean) quand Pierre au niveau spirituel moins affirmé a un physique quelconque et des yeux noirs « plutôt bovins » comme il est précisé à plusieurs reprises… De même Marthe la besogneuse a cheveux et yeux noirs quand sa sœur Marie la spirituelle est une superbe blonde aux yeux bleus… On trouve aussi dans cette œuvre énormément de clichés, par exemple à la Nativité (EMV 30 ). Il y a 12 bergers, pas 10 ou 14. Celui d’entre-eux qui timidement écarte le rideau qui ferme la grotte découvre… une crèche de Noël ! Une petite mangeoire en plein centre de la pièce, Marie et Joseph de part et d’autre, bœuf et âne en arrière plan (voir le dessin de L. Ferri sur les indications de Maria). MV nous ayant précisé que la grotte-étable était froide, humide, et avec des courants d’air, on aurait plus facilement imaginé les parents blottis dans un coin au fond et l’enfant dans la paille de la grande mangeoire qui court le long du mur. Bien sûr aucun de ces points n’est en soi décisif pour le discernement, mais l’accumulation de tous ces éléments laisse une impression de « faux ». Complètement d’accord aussi pour ce qui est du surnom de « Petit Jean » donné à une femme. L’exaltation de Jean dans l’EMV est d’ailleurs en soi un problème puisque jamais dans les synoptiques Jean de Zébédée n’est présenté comme un être à part, rien en particulier ne le distingue de son frère Jacques duquel il semble inséparable. Dans l’EMV au contraire il ressort complètement du lot, à tel point que « Jésus » en EMV 49.11 voit en lui « un second Moi-même » (!) . Sentiment partagé par la Vierge puisqu’il ajoute : ma mère me disait : « En lui, j’ai le sentiment d’avoir un second fils. Il me semble Te voir, Toi, reproduit en lui qui n’est qu’un homme ». A elle seule cette sacralisation de Jean de Zébédée dans l’Oeuvre est extravagante et le fait que Maria Valtorta soit régulièrement présentée comme à l’ image de ce personnage extraordinaire sans jamais paraître en être gênée ne fait qu’aggraver le problème.
Bien d’accord avec vous. Je ressens cette lecture, malgré l’aspect séduisant, voire très séduisant qu’elle peut avoir par endroits, tout à fait comme la communauté
Saint-Martin. Cependant je pense que s’il y a effectivement beaucoup de réflexions qui apparaissent profondes et très réfléchies dans ces écrits, lesquels sont loin d’être nuls, ils n’en sont pas moins dangereux en donnant une image faussée et donc un enseignement faussé de Jésus-Christ (,ce qui n’est pas rien, et), dont beaucoup de propos m’apparaissent donc malgré tout, contestables, et plus humains que divins. Il n’est pas étonnant que ,comme dans toutes les sectes, il y ait les adeptes qui doivent croire les yeux fermés et les non-adhérents, qui réfléchissent et donc qu’il faut excommunier. Mais la principale faille de ces écrits est justement qu’ils doivent être absolument considérés comme parfaits et incontestables en tout point, puisque divins, or il y a au moins un argument très simple( Et bien plus qu’un) pour douter de l’origine divine de ces visions: Rien que le fait d’affubler Maria V. du nom de “Petit Jean”… (mon Petit Jean) Comment Jésus pourrait-il oublier et ignorer Genèse 1, 27 :”Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, ish et isha il les créa.”( Hébreu que je préfère à mâle et femelle). Comment Jésus pourrait-Il manquer ainsi de respect à une femme, et se laisser aller à ce sentimentalisme soit disant par affection en “souvenir”de son disciple bien aimé, qui d’ailleurs est à ses côtés au Ciel ? Pourrait-Il être tenté une seule fois d’inverser l’ordre de la création de son Père? Personnellement, je trouve cela des plus ridicules, et je ne pourrai pas appeler une femme d’un prénom masculin, alors pourquoi Jésus le ferait-Il ?
Étonnant aussi que dans l’Evangile de l’enfance, la vie cachée de Jésus, on ne découvre rien de bien nouveau pour la jeunesse de Jésus, bien sûr de bien magnifiques passages sur sa naissance, mais aussi parfois beaucoup de descriptions insipides, et j’ai l’impression que j’aurais pu aussi parfois écrire un tel roman, et surtout grosse déception, rien entre ses 12 ans et sa vie publique, ce qui fait tout de même 18 ans où il ne se passe rien, à part le passage détaillé sur la mort de Joseph, et il est curieux également qu’il me semble que Jésus éprouve à plusieurs moments le besoin de se justifier sur la maigreur du récit de son enfance, c’est-à-dire sur le fait qu’il n’est pas voulu s’étendre et montrer à MV plus sur sa jeunesse. . .
Autre argument: dans EMV G 13, on peut lire à propos de l’immense souffrance de la présence de sa Mère lors de sa Crucifixion, Jésus dirait : “…Rien ne peut se comparer à cette souffrance…pas même(…l’une de mes plus grandes souffrances, celle engendrée par…)la conscience que mon Sacrifice serait inutile pour tant de personnes.” Comment Jésus pourrait-Il dire cela ? Si quelqu’un se jette à l’eau pour sauver des gens, il peut bien sûr souffrir de ne pas pouvoir sauver tous ceux qu’il voudrait sauver, mais il me semble qu’il ne va pas dire: oui mais mon sacrifice est inutile pour ceux que je ne peux pas sauver,tout simplement parce qu’il sait que son sacrifice est utile pour d’autres. Il souffrira de n’avoir pu sauver tout le monde, mais il ne souffrira pas moralement un seul instant du fait de s’être sacrifié, puisqu’il sait que ce ne sera pas pour rien. Bien sûr que son sacrifice a été inutile pour ceux qu’il ne peut pas sauver mais, s’il peut en souffrir, il ne me semble pas possible qu’il puisse le dire comme cela.
Pire encore, mais peut-être plus facile à discerner et à comprendre :dans MV39, 4, M.V interprète les yeux de Jésus : ” Encore n’auront-ils plus désormais cette étincelle de gaieté mêlée au sérieux du regard…La mort et le péché lui seront toujours présents et proches et avec eux, la connaissance humaine de l’inutilité de son Sacrifice à cause des oppositions volontaires des hommes.” Comment Jésus pourrait-Il laisser M.V. dire tout cela sans la corriger, Lui qui est venu apporter le Salut et la Vie Éternelle, pour justement délivrer les hommes de la mort et du péché ( hommes, nom générique désignant aussi bien les hommes que les femmes, bien entendu, tel la Genèse(à l’inverse de ce stupide “celles et ceux” maintes fois ressassé aujourd’hui…)), il faut, bien sûr, bien relire l’ Évangile en particulier celui selon Saint-Jean pour comprendre que Jésus ne peut pas dire une chose pareille.
Si donc son Sacrifice était inutile à cause de l’opposition volontaire des hommes, que fait donc MV par exemple de la conversion de Saint Paul ? Rien que pour cela, son Sacrifice n’était donc pas complétement inutile, et ce, malgré l’opposition des hommes et de Saül. Bon je laisse chacun réfléchir encore plus et comme il le voudra et plus en détails, à ce qui me paraît être de grandes hérésies . . .
“L’Évangile tel qu’il m’a été révélé” est l’œuvre de Maria Valtorta. Je l’ai écouté en entier, soit 250 heures, deux mois durant. Et cette révélation s’avère passionnante, prodigieuse, géniale, fascinante au plus haut point. Mais il s’y trouve des étrangetés, des invraisemblances.
Le vocabulaire de “L’Évangile révélé” à Maria est trop riche, les concepts trop complexes pour la langue de l’époque, l’araméen.
Si on y évoque le latin, le grec, le gaulois, le rare hébreu des prêtres, il n’est jamais fait mention de l’araméen, pourtant la langue parlée de ce Proche-Orient.
Jésus s’exprime toujours admirablement. Bien. Mais ces discours, souvent longs et complexes, et dans un vocabulaire actuel, sont-ils bien adaptés aux masses populaires auxquelles ils s’adressent ?
De très nombreux pauvres, par exemple des pêcheurs, s’avèrent très versés en théologie. Est-ce réaliste ?
Une esclave gauloise de onze ans, qui ne connaît ni le latin ni le grec, et tenue depuis toujours dans l’analphabétisme et l’ignorance par son maître, dialogue pourtant avec beaucoup de maestria avec Jésus sur des questions théologiques d’une pertinence de grand savant. Et dans quelle langue échangent-ils ? Cela n’est pas dit.
De nombreux personnages essentiels semblent portraiturés un peu caricaturalement. Le trait, simpliste, trop appuyé, est répété systématiquement. Simon Pierre est “l’homme simple et frustre, impulsif mais au bon coeur”, Jean est “le disciple préféré de Jésus”, a contrario personne n’aime Judas (et peut-être est-ce pour cela qu’il vient à trahir cette compagnie où personne ne l’aime -ceci semble peu chrétien du reste).
Quasiment tous les Romains, surtout les militaires, sont présentés sous un jour des plus favorables. Or le père de Maria Valtorta, qu’elle vénère, est officier dans l’armée italienne. Le diable la flatterait-il ainsi pour la séduire, et dans quel but ?
Spartacus et les esclaves crucifiés par dizaines de milliers le long des voies romaines, le million de Gaulois massacrés par les cohortes romaines donnent peu de crédit aux âmes fines, sensibles et délicates que leur prête “L’Évangile tel qu’il m’a été révélé”.
Rome n’a pas soumis les peuples de la Méditerranée par des officiers bisounours, désolé Maria.
La conférence des évêques de France a mis en garde contre cette oeuvre.
Dans cet “Évangile tel qu’il m’a été révélé”, il est à de nombreuses reprises question du péché originel dont les Évangiles, soit les paroles et les faits de Jésus rapportés par ses disciples, ne font pourtant aucune mention. Car il a été inventé au quatrième siècle après
J.-C. par Saint-Augustin.
Saint-Augustin se plaint beaucoup de la corruption des mœurs à Carthage. Son père légitime est-il son père biologique ?
La mythologie perçue comme mémoire de la vie fœtale révèle qu’il n’existe pas de péché originel.
Le péché originel, cela sert à rendre folle et malheureuse l’espèce humaine, cela sert à détruire l’œuvre de Dieu, sa créature humaine.
“L’Évangile révélé” à Maria Valtorta nous révèle que le péché originel est une invention du diable pour perdre l’humanité, la créature de Dieu en l’empoisonnant de tourments sans fin.
Le péché originel, c’est l’œuvre du diable qui détruit l’œuvre de Dieu.
Par Maria Valtorta séduite par le diable, celui-ci s’acharne encore et toujours à détruire l’œuvre de Dieu en empoisonnant sa créature humaine par ce “péché originel”.
Après le miracle de Fatima, le diable a besoin de se manifester pour détruire l’œuvre de Dieu dans ce péché originel dont est tout empreint l’œuvre de Maria Valtorta, “L’Évangile tel qu’il m’a été révélé” par le diable.
Désolé, Maria, tu t’es laissé séduire par le diable.
François Dor
francdor@yahoo.ca
francoisdor.over-blog.com
Je suis tout à fait d’accord avec vous, sauf pour le péché originel. Ne voyez-vous pas aucun péché originel décrit dans la genèse ?
Merci Antoine pour l’intervention ci-dessous. Je partage à 100% votre interrogation : comment la défense d’une œuvre que l’on pense venue de Dieu peut-elle conduire à des manifestations d’hostilité aussi violentes envers ceux qui n’y croient pas? Selon les enthousiastes de Maria Valtorta, la lecture de son œuvre élèverait l’âme. C’est tout le contraire que l’on constate chez ses plus ardents défenseurs. L’idée que l’argent ait sa part derrière tout ça me paraît tout à fait plausible : aujourd’hui les librairies catholiques sont envahies, non seulement de l’oeuvre elle-même en dix volumes, mais de ses déclinaisons pour tous les âges , ados, enfants, tout-petits. Qu’est-ce qui peut légitimer cette multiplication des produits sinon l’idée que, comme pour la cigarette, plus on commence jeune, plus on est accroc ? S’y ajoutent aujourd’hui des compilations d’extraits des œuvres de MV sur les sujets les plus divers (Saint Joseph, Marie-Madeleine, les sacrements, la théorie de l’évolution, etc…) vus selon Maria Valtorta! Mais l’argent n’est pas forcément la seule raison des débordements constatés, on sait malheureusement que le fanatisme purement religieux peut faire perdre tout contrôle.
Je partage aussi votre préoccupation relative à l’emprise du courant Valtorta sur beaucoup de simples croyants et il me paraîtrait important que l’Eglise intervienne rapidement et de façon beaucoup moins confidentielle qu’elle ne l’a fait jusqu’ici. Ce courant tente de s’imposer par la force en mettant l’Eglise devant le fait accompli, il faut y répondre avec autorité. Il faudrait au minimum (de mon point de vue) qu’un texte fort soit lu à l’occasion des messes dominicales. Parce qu’ils ont été abusés par la propagande valtortienne bien des lecteurs de l’oeuvre croient aujourd’hui en toute bonne foi que l’ouvrage est approuvé sinon encouragé par l’Eglise, que sa lecture aurait même été recommandée par trois papes, des saints comme Padre Pio, Mère Térésa etc… alors qu’il n’existe aucune trace de ces soi-disant soutiens…
Oui c’est ça “”” de mon point de vue “””. Avez-vous demandé à l’Esprit-Saint Son point de vue ? Avez-vous lu au moins deux textes, c’est-à-dire trois pages écrites par MV ? Moi, oui.
Quand je dis « de mon point de vue » j’exprime une opinion personnelle, je ne prétends pas avoir la vérité, je lance une idée. Par ailleurs, excusez moi, mais penser que ceux qui critiquent l’oeuvre ne l’ont pas lue est absurde (pourquoi combattre quelque chose que l’on ne connaîtrait pas?) . Ce n’est qu’une trouvaille de la propagande valtortienne qui le répète en boucle et ne recule devant rien pour ridiculiser les opposants. Avec malheureusement un certain succès : bien des lecteurs n’imaginent pas que l’on puisse lire MV sans en être enthousiaste…
Madame,
Merci pour ces éclairages très inspirants !
Je suis pour ma part très mal à l’aise devant la façon de réagir du “réseau Valtorta” qui, en creusant un peu, s’avère très actif (on retrouve d’ailleurs parmi les commentaires des prénoms qui laissent entendre que certains sont des officiels, comme le porte parole de l’association).
Le sont-ils par conviction de foi ? La violence de leurs propos sur certains sites me laisse perplexe. Ainsi que leur souci de l’argent, particulièrement pregnant dans d’autres de leurs œuvres, comme l’association “Marie de Nazareth”.
L’emprise de ce reseau sur de nombreuses personnes à la foi simple autour de moi est une réelle préoccupation et je souhaite de tout cœur qu’un jour la vérité soit faite sur cette forme d’abus.
En communion d’espérance,
Antoine
Merci Antoine, oui je me sens en communion de pensée et d’analyse du phénomène Valtorta avec vous. Nous avons affaire, et de plus en plus, à une véritable secte prête à tout pour imposer aux chrétiens et dans l’Eglise cette œuvre mensongère.
Selon quelle motivation ? La question n’est pas vaine.
L’œuvre de destruction de la foi véritable, celle qui naît des Evangiles canoniques, est puissante. Nous savons bien qui, depuis les tentations de Jésus au désert, manipule les Ecritures pour leur faire dire autre chose que ce qu’elles disent en vérité.
Soyons donc vigilants et actifs dans la dénonciation de l’œuvre mauvaise de Maria Valtorta. Quels que soient les coups que nous ayons à endurer de la part de ses fanatiques.
Dommage, j’ai fait une erreur :” soi-disant ” et non soit disant !
Bonjour , j’étais athée convaincu et c’est en partie grâce à cette œuvre que j’approche du baptême et vous me mettez le doute. Si ce que dit Valtorta est faux , je me tournerai vers le protestantisme. C’est uniquement cette œuvre qui me pousse à endurer le long chemin vers le baptême catholique. Je ne sais plus qui croire…
Bonjour Sedh,
Votre message me touche et me laisse un peu perplexe à la fois. Bravo pour votre conversion !
Se convertir au christianisme, c’est avant toute chose être touché par la grâce de Jésus-Christ, se prendre d’amour pour sa personne et accepter son amour à Lui, recevoir et méditer sa Parole dans l’Evangile.
Cela devrait déjà suffire à nourrir sa foi pendant un bon moment !
Pourquoi tenter de se baser sur des écrits parallèles qui ne sont pas l’Evangile originel : sobre, court à lire, efficace en toutes choses ?
Si vous êtes entré en christianisme par la porte “Maria Valtorta”, je redoute fort que vous n’ayez acquis une image tronquée du Christ Jésus, qui est bien plus limpide dans les quatre Evangiles canoniques que dans cette œuvre mensongère. Il vous faudra vous dépouiller du côté narcissique et manipulateur que cette fausse mystique lui a attribué.
Vous envisagez le baptême : c’est une très belle démarche ! Mais qui ne saurait se soumettre à une forme de chantage : si Maria Valtorta est authentique, je me fais catholique. Sinon, je me fais protestant… Ne trouvez-vous pas que c’est accorder beaucoup de place à ce faux témoin de l’Evangile ?
Je reconnais que le parcours du catéchuménat catholique est fort long et exigeant. Mais de toute façon, dans un chemin de conversion, il y a des embûches et des épreuves inévitables. Gardons les yeux fixés sur le Christ tenté au désert, harcelé par les gardiens de sa propre religion, mis en croix mais ressuscité le troisième jour. L’aventure chrétienne est un combat de tous les jours contre le relativisme et pour la vérité. Si vous commencez à douter de Maria Valtorta, vous êtes déjà sur la bonne voie : celle de la quête de l’authenticité.
Le protestantisme vous recentrerait radicalement sur les Ecritures canoniques.
Si vous avez une foi plus mystique, les bons auteurs catholiques ne manquent pas : Thérèse d’Avila, Jean de la Croix, Elisabeth de la Trinité…
Je vous souhaite un bon cheminement vers le baptême, et surtout, d’y être bien accompagné.
Moi, je vous encourage à regarder la série “The Chosen”, qui n’est pas un évangile, mais une oeuvre de fiction qui nous parle de Jésus et de ses apôtres d’une manière bcp plus juste que Maria Valtorta. Et qui ne prétend pas être plus vraie que les évangiles eux-mêmes. Mais que vous veniez à la Foi par elle, c’est possible. “Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu” (Rom) et même le péché, rajoute St Augustin.
O fato de Valtorts ser ruim não justifica uma série como “The Chosen” que é PÉSSIMA. Aliás BEM pior que Valtorta.
Sedh, si vous endurez ce long chemin, ça ne signifie pas forcément qu’il est mauvais ; je ne suis pas spécialiste ; j’ai été baptisé enfant, c’est une chose formidable : mes parents m’ont placé dans le Cœur de Dieu Lui-même et sous la protection de Marie. J’ai eu 65 ans en décembre dernier. Oh, il y a eu des hauts et des bas et ce n’est pas fini, heureusement ! De là à considérer l’œuvre de Maria Valtorta mensongère, attention, il y a un pas à vivre avec prudence : si c’est de Dieu et que vous considérez que c’est mensonger, … ! Si des personnes en font une affaire financière, c’est une autre partie du problème, ce n’est pas non plus à vous de juger ces personnes. Oui, c’est vrai que c’est compliqué ; gardons confiance ! Le Seigneur sait ce qu’il fait.
Sedh, si j’ai compris, vous avez lu au moins un livre entier ; avez-vous trouvé quelque chose de contradictoire avec les Évangiles ? Ou seulement une présentation différente des textes évangéliques ?
Quel âge avez-vous ? Avez-vous discuté avec d’autres personnes que sur ce blog ?
Bonjour je suis entièrement d’accord avec vous. Et tente en train d’étudier la théologie catholique entrant dans ma quatrième année je suis absolument convaincu que les œuvres de Maria Valtorta sont inspirés par le démon. Le problème c’est que bon nombre de chrétiens sont en train de tomber dans le piège de l’idolâtrie. Les amoureux de Maria Valtorta ont trouvé leur nouveau veau d’or. J’ai osé dire que je ne croyais absolument pas les propos de Maria Valtorta dans un débat YouTube concernant les fans de Maria Valtorta et je me suis pris une bonne dose d’agressivité voir pire…
Chère Soeur,
Je connais mal « Vassula » et la « fille du Oui » et c’est justement pour cela que je vais m’abstenir d’émettre mon jugement. Si je les connais mal, qui suis je pour les juger ?
Par contre je connais beaucoup Medugorje et ce lieu y a même été pour beaucoup dans ma renaissance en Christ.
Encore une fois avant de juger ce lieu y avez vous été personnellement ou bien vous êtes vous fiez simplement à ce que certains prélats supposent ?
Vous m’accusez aussi de ne pas m’appuyer sur les écritures Saintes mais je vous ai cité une phrase de la bible precedement et qui plus est vous ne me connaissez pas pour émettre un tel jugement. Heureusement et bien entendu que je m’abreuve chaque jour de la Sainte Parole mais cela ne m’empêche pas aussi de lire l’Oeuvre de M. V qui ne s’oppose nullement aux Saintes écritures.
D’ailleurs pouvez vous me citer quelques extraits de M.V qui s’opposent à ce que dit les Saintes écritures ?
« Je vénère M.V »? Encore une fois il s’agit d’un jugement car vous ne me connaissez pas. Dites plutôt je pense que vous donnez trop d’importance à Maria Valtorta cela serait mieux.
Sachez que je vénère seulement les saints à commencer par Notre Sainte Vierge Marie et que j’adore uniquement notre Dieu Un et Trine. M.V n’est pas (encore) sainte et n’est que l’instrument du Christ. (Un instrument tout comme l’a pu être Ste Brigitte lorsqu’il lui a demandé d’écrire ses oraisons).
Etant donné que l’oeuvre de M.V ne s’oppose nullement aux évangiles, qu’il ravive la foi de ses lecteurs et qu’il donne le désir de Sainteté à quoi bon s’opposer?
Le but n’étant pas pour tous de proclamer le Seigneur en accord avec ce qu’a toujours dit l’Eglise?
D’après moi votre opposition est une affaire de sensibilité dans la foi. Certains se sentent plus charismatiques, d’autres contemplatifs, d’autres se sentent plus attirés par les dominicains et d’autres préfèrent plutôt la simplicité des franciscains.
L’Eglise est riche en trésors et ce n’est pas parce que l’on ne se sent pas attirés par l’un d’entre eux que c’est forcement mauvais. Ainsi il en va pour les oeuvres de mystiques, certains iront mieux à certains qu’à d’autres mais critiquer leur travail est contre productif et je pense chagrine Notre Seigneur.
Je ne suis nullement en colère contre vous mais en tant que frère en Christ au contraire je vous aime ! 🙂
Que le Seigneur vous garde ainsi que votre famille.
Laurent
Bonjour Laurent,
J’ai peut-être du mal à vous cerner car je ne connais de vous que ces deux commentaires. Il est beaucoup plus aisé pour vous de me cerner moi vu que je me donne largement à lire sur le présent site, et je pense que vous gagneriez à lire par exemple mes publications les plus récentes et mes deux livres (onglet livres ci-dessus, gratuits, personnellement je ne vends rien…) .
Je ne vous autorise pas à supposer de moi que je chagrine le Seigneur. C’est tout l’inverse : c’est en son Nom, par Lui et dans sa grâce que j’écris ce que j’écris. Et par amour éperdu de Lui tel qu’Il est que je combats ce qui est faux, notamment les faux prophètes, fausses mystiques et faux voyants que j’ai cités dans mon post précédent. Attention à ne pas tout renverser : croire que Maria Valtorta a un quelconque rapport avec Lui et supposer que ce n’est pas dans la grâce de l’Esprit Saint que je la combats, elle et ceux qu’elle égare…
Sim, mas seja como for você erra num ponto: Maria Madalena e Maria irmã de Lázaro eram sim a mesma pessoa. Isso é reafirmado centenas de vezes pela tradição, inclusive pela liturgia tradicional e os Santos padres. Não acredito que a obra de Valtorta tenha origem sobrenatural, mas nesse ponto ela acerta.
Ayant dévoré quasi l’intégralité des 10 tomes je ne peux être d’accord avec vous. Vous jugez une oeuvre sans l’avoir lu dans son intégralité. Votre jugement n’est donc pas 100% fiable.
Il faut juger un arbre a ses fruits et voir à quoi ressemble ces fameux lecteurs de M.V. Ont ils changés après avoir lu les 10 tomes ? Si oui, comment?
Quasiment tous on vu leur foi se gonfler d’Amour pour Dieu et la recherche d’une vie plus sainte.
Cet oeuvre est un véritable miracle pour notre temps à tel point que lorsque j’aurai terminé le 10eme tome je reprendrai a nouveau le 1er pour être sûr de ne rien oublier car j’oublie vite.
N’oublions pas que L’église fait toujours preuve de prudence avec les évènements et elle prend son temps pour une décision. Le pauvre Padre Pio en a payé le prix, de nombreux autres mystiques également dont je pense Maria Valtorta en fait parti alors prions les uns pour les autres et arrêtons de nous diviser car le Christ a dit celui qui n’est pas contre nous est avec nous. La finalité est d’aimer toujours plus Jésus et nos frères alors qu’il en soit ainsi. Paix a vous tous. ️
Votre argumentation à vous prouve, Laurent, une chose : vous avez déjà largement un pied dans la secte Maria Valtorta.
– Vous “dévorez” les dix volumes, autant dire que vous y passez votre vie de lecteur. Et votre “jugement” serait de ce fait supérieur au mien ? Qu’est-ce à dire ? Qu’il faudrait avoir lu tout ce verbiage ( ajoutons-y tant que nous y sommes tout Vassula Ryden, tout “la fille du Oui”, tous les “messages” de Medjugorje…) pour augmenter son discernement ? Je crois bien plutôt que quand on consomme un poison à haute dose, il altère le jugement plus qu’il ne l’augmente. Vous désirez rentabiliser les nombreuses heures perdues dans cette mauvaise lecture en devenant à votre tour propagandiste de cette œuvre mensongère. C’est humain, ce n’est pas divin.
– Les fruits de Maria Valtorta ? Se “gonfler d’amour pour Dieu” – qui est Dieu pour vous ? – et rechercher une vie plus sainte – qu’est-ce qu’une vie plus sainte ? Vos “fruits” font que vous ne mentionnez pas une seule fois, dans ce discours, les Evangiles canoniques qui sont la vraie Parole du Fils de Dieu. Ce n’est pas le Christ que vous aimez : vous ne le connaissez plus tel qu’il est, puisque vous voilà rendu incapable de reconnaître en autrui sa marque à Lui et la trace de l’Esprit qui sourd du Père et du Fils et donne en vérité la détestation du mensonge – et du même coup, de toute “révélation” dévoyée.
– Non content de perdre votre temps et votre discernement à lire une première fois ces logorrhées, vous désirez déjà vous y replonger. Voilà le propre d’un fonctionnement sectaire : bien s’imprégner d’une doctrine pour ne surtout plus s’en éloigner. Vous allez y gagner du galon de bon petit soldat de Maria Valtorta et l’estime des sbires et des esclaves de votre secte. Vous serez désormais un parfait propagandiste de Maria Valtorta : c’est cela, la foi chrétienne et ce que Dieu attend de nous en matière de témoignage ?
– Je vous plains car vous croyez “aimer Jésus” alors que vous vénérez surtout Maria Valtorta à laquelle vous consacrez vos loisirs de lecteur et le personnage narcissique et moralisateur qu’elle fait déblatérer à longueurs de pages fleuves. Vous auriez mieux fait d’apprendre, dans le même temps, les Evangiles canoniques par cœur. Là oui, votre foi véritable aurait peut-être émergé… et vous auriez aussi des références plus solides en matière de “saints”.
– Vous proposez de prier les uns pour les autres. Fort bien. Mais veillez avant toute chose à ne pas prier pour qu’autrui se convertisse à votre Maria Valtorta, mais plutôt au Christ véritable.
– Pour moi, ce n’est pas la paix que je vous souhaite, mais le discernement, enfin. Quittez cette secte tant qu’il en est temps. Devenez un disciple du Verbe de Dieu, celui qui se révèle dans les Ecritures canoniques qui se suffisent à elles-mêmes. Et si vous ressentez de la colère contre moi et ces lignes, nous avançons déjà : c’est que le combat spirituel est en marche. La Vérité est bien plus clivante que le mensonge, et quant à moi, je ne désire pas une paix factice avec l’Adversaire : au contraire, je le combats avec les armes de la foi. La vraie. Il est mon ennemi et non mon allié.
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Bonjour,
J’aurais une seule question à vous poser. Le corps de Maria Valtorta, décédée en 1961, est transféré en 1973 dans la basilique de la Santissima Annunziata (Florence, Italie). Depuis quand l’Église enterre-t-elle de faux mystiques dans ses basiliques ?
Bonjour Davida, qu’appelez-vous l’Eglise au juste ? Si c’est l’Eglise hiérarchique, mon article était suffisamment clair, celle-ci, de la part de la congrégation pour la doctrine de la foi, n’a jamais reconnu l’œuvre de Maria Valtorta comme inspirée divinement. Jamais. Ni en 1959 avec la mise à l’index, ni depuis. Le Vatican ne conseille nullement de prendre ce roman pour une révélation d’un quelconque intérêt spirituel et ecclésial.
Qu’espérez-vous au juste en venant ici me poser cette question : me tendre un piège ? Instiller le doute dans l’esprit de mes lecteurs raisonnables ?
Que des personnes inconnues de nous aient pu transférer un corps dans une basilique n’a strictement aucun intérêt et ne donne aucune indication sur les écrits de la défunte. On ne sait que trop qu’elle bénéficie de tout un réseau de fanatiques qui peuvent bien induire en erreur n’importe qui, jusqu’aux gens qui ont décidé du transfert de ce corps et qui ne sont pas “L’Eglise” comme vous le prétendez.
Sachez qu’il est vain de revenir encore et encore ici avec des arguments fallacieux pour défendre une idole qui n’a rien à voir avec le Christ. Mon opinion est faite depuis longtemps sur ce faux “évangile”, elle est irréversible et je combattrai jusqu’à mon dernier souffle contre tous les faux prophètes et faux mystiques, dont certains de nos contemporains font la promotion acharnée. Le mensonge et l’erreur ont toujours eu bonne presse chez les crédules et certains dévots. La vérité quant à elle est bien plus marginale, clivante et impopulaire. Et jamais je n’y renoncerai au profit de quelque propagande que ce soit.
C’est compliqué de dire ce voyant est vrai, ce mystique est faux…
Voyez Bernadette de Lourdes, le Padre Pio ont été vilipendés avant d’être réhabilités…
Je suis allée à Medjugorje, je n’ai rien trouvé de contraire… Au départ, les pèlerinages diocésains n’étaient pas autorisés. Il me semble que cela a changé….Je préfère attendre que l’Église confirme ou infirme ces apparitions…
Bonjour,
Je cherche encore les arguments dans votre plaidoirie; vous avez assurément fait la preuve de votre détestation de l’œuvre.
Vous n’avez en rien, en revanche, fait réponse aux faits concrets et vérifiables scientifiques concernant l’œuvre. Notamment les faits scientifiques vérifiés qui dépassent toute probabilité.
Vous ne pourrez alors, ne pouvant sans mauvaise foi contredire l’origine surnaturelle de l’œuvre (à moins de nier les faits recensés par de nombreux scientifiques ? Ce serait le mensonge, indigne d’un chrétien !), qu’attribuer à satan l’inspiration de l’œuvre.
Petit soucis : les conversions se comptent en milliers (millions peut être ?). “C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez”(Matthieu 7:20).
Alors dans la Paix de Dieu, prenez le temps de discerner la volonté du Père, inspiré par l’Esprit.
Jésus a été repoussé par l’église de l’époque; elle l’a crucifié. Ce sont les simples gens qui l’ont cru…
Voilà bien la dialectique typique des valtortistes acharnés.
Des preuves scientifiques ? Depuis quand l’action de Dieu et de l’Esprit Saint se prouve-t-elle par la science ? Voilà un fait nouveau, des preuves scientifiques ! Apprenez que si Dieu avait voulu donner à l’humanité des preuves scientifiques de son Etre et de sa grâce, il n’aurait pas attendu Maria Valtorta pour le faire !
Vous parlez de conversions, mais de conversion à quoi ? A “l’évangile” de Maria Valtorta ? Apprenez aussi que l’erreur, de tout temps, a été préférée à la Vérité. Si ce mauvais roman est préféré à la radicalité sobre des Evangiles canoniques, c’est que les âmes faibles n’ont que faire du Christ authentique qui vomit les tièdes, les dévots ostentatoires, les religieux aux tendances misogynes et tous les blasphémateurs de l’Esprit. Y compris les mariolâtres qui se complaisent dans l’hyperdulie pour mieux dénigrer et montrer du doigt toutes les autres femmes, comme vous le faites, Monsieur, à mon égard.
Alors oui, je déteste l’œuvre de Maria Valtorta et je l’exprime publiquement, sans craindre la réaction de ses sbires. Mon baptême m’a plongée dans la détestation des œuvres de l’Adversaire, ne vous déplaise. Et la Volonté du Père, celle du Fils caricaturé dans ces logorrhées insultantes pour Lui et celle de l’Esprit qui m’inspire, c’est que je continue à dénoncer à temps et à contretemps les ravages causés sur la foi authentique par les faux mystiques et faux voyants dont votre Maria Valtorta est emblématique. Voilà.
A la lecture de votre réponse, je n’ai qu’une chose à faire : prier pour vous.
Que la Paix du Seigneur vous envahisse, et enlève toute détestation, excepté du mal (et non des personnes qui font du mal, ou du moins que vous croyez faire le mal).
Que le Seigneur nous conduise tous sur le Chemin, dans la Vérité pour aller à la Vie.
Et qu’Il envoie Son Esprit, dans l’unité de Son Église.
Quand l’Esprit discerne le mensonge et la fausseté, vous le rejetez ! Alors vous pouvez toujours affecter la sainteté, plus vous prierez pour moi, et plus je combattrai les écrits néfastes de votre héroïne ! L’unité de l’Eglise ne saurait se faire autour du mensonge !
Il est étrange de voir les défenseurs de l’oeuvre de Maria Valtorta mettre autant d’énergie dans l’authentification de ses visions par la science. Car ce qu’ils étudient là ce n’est pas le fond de l’oeuvre, la parfaite identité entre ce qu’elle voit et les scènes des évangiles correspondantes, ou la conformité à la doctrine catholique, mais son décor. Et sans s’intéresser au fond on voit dans l’exactitude de ce décor un phénomène prodigieux que l’on attribue sans réfléchir à Dieu, oubliant que le Christ lui-même nous a mis en garde contre les prodiges : « de faux Messie et de faux prophètes se lèveront et produiront des signes formidables et des prodiges au point d’égarer, s’il était possible, même les élus » (Mt 24,24). On notera aussi avec curiosité que dans une dictée reçue par Maria Valtorta le 28 janvier 1947 (les Cahiers) « Jésus » lui même stigmatise ceux qui passent leur temps à vérifier la conformité à la science des descriptions présentes dans l’oeuvre… Ce qui ne semble pas ébranler ceux qui continuent d’accumuler les « authentifications par la science ».
Bonjour Benoît et Véronique,
déjà nous diviser entre Chrétiens ça me fait mal au coeur mais en plus pour un ouvrage dont moi je penses personnellement qu’on a nul BESOIN.
La Sainte Bible ne contiens t-elle pas TOUT déjà ? Et ce TOUT qui est écrit n’est-il pas la seule chose que Dieu veux que nous sachions ? Et PAS DAVANTAGE ?
Vous disputez pas je vous en prie :'(
J’ai 51 ans et je suis catéchumène bientôt baptisé fin mars 2024.
Je vais prier pour l’entente entre tous les Chrétiens car avec ou sans la Mystique Italienne nous avons TOUTEs et tous un coeur en or et de très belles valeurs de fraternités, alors agissons comme il nous a enseigné.
Je partage complètement le texte de Véronique BELEN, j’ai exactement le même ressenti. J’y ajouterai que dans cette oeuvre la luxure est une véritable fixation, alors qu’elle est quasi absente des quatre évangiles. Pour le Christ Satan est d’abord le Prince du mensonge, pas de la luxure. Ici la luxure est partout, elle serait la source (et non une conséquence) du péché originel, et on la retrouve jusque dans le parabole de la brebis perdue!
J’ai également lu et apprécié énormément les articles auxquels vous renvoyez, ceux concernant des points de doctrine sont évidemment essentiels puisque rien de contraire à la doctrine catholique ne peut se rencontrer dans une oeuvre venue de Dieu.
Reste à espérer que les autorités de l’Eglise compétentes sur ces sujets nous donnent rapidement une étude solide et argumentée justifiant leur hostilité, sans plus avoir à faire référence à la condamnation de 1949 (celle contresignée par le Père Berti) dont on ne connait pas le texte exact (on en a une idée par l’article de l’Osservatore Romano consécutif à la mise à l’Index dix ans plus tard, mais c’est un artcle “grand public” qui ne va pas au fond des choses).
Madame, pour avoir acheté la totalité ( il me semble) des livres de Maria Valtorta, je n’ai même pas lu le quart du premier livre, tellement tout le semblait bien loin des VRAIES paroles du Christ ! J’adhère complètement à tout ce que vous écrivez. Il en va de même pour les apparitions de Medjugorje ! Et de tant d’autres….