Aujourd’hui, c’est la fête de Notre-Dame du Rosaire.
J’avoue prier très peu le chapelet, cette prière très répétitive ne correspondant pas à ma manière de dialoguer avec le Ciel. J’aime Marie et je la prie, je sollicite son intercession pour autrui, mais j’ai du mal à dépasser la dizaine de chapelet, préférant bien vite lui parler en cœur à cœur comme à une mère, comme à une personne éminemment capable d’intercession vers le Père et par le Fils. Parfois, je modifie un peu le “Je vous salue Marie”, de cette façon par exemple :
Je te salue Marie, pleine de grâce
Le Seigneur est avec toi
Tu es bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni
Sainte Marie, mère du Sauveur
Prie pour Michel et Sarah, pauvres malades
Maintenant et à l’heure de leur guérison
Amen
Et je peux ainsi varier les prénoms sur une dizaine, autant que j’ai d’amis pour lesquels intercéder. Et s’ils sont vraiment proches de la mort et désireux de voir arriver le terme de leur souffrance, j’utilise la formule habituelle de cette belle prière à Marie.
Mais pour l’heure, puisque j’ai nommé Michel et Sarah, c’est pour leur guérison, leur vie que je prie et non leur mort !
Sarah ne peut pas mourir, non vraiment pas. Sarah a trois ans, je ne la connais pas mais c’est une amie très chère, pédiatre, qui l’a confiée ce matin à ma prière. Sarah est hospitalisée pour une très mauvaise appendicite, et il faut qu’elle vive ! Je la confie ardemment à toutes celles et ceux qui liront cet article. Que le Seigneur diligente les mains et les intelligences de tous ceux qui la soignent, que Notre-Dame la serre contre son sein maternel et implore la grâce de son Fils sur elle !
Michel est prêtre, c’est mon grand ami. Il a 76 ans et souffre de multiples pathologies qui le rendent totalement immuno-déprimé, et voilà qu’il vient de contracter le Covid. Il lutte, seul dans son petit studio, contre cet horrible virus qui pourrait l’emporter. Mais il désire vivre et son heure n’est pas encore venue : dans son ministère et ses compétences multiples, il a encore des choses à dire, à faire, à écrire. Je confie Michel à tous les priants de bonne volonté, pour qu’il parvienne à lutter contre cette maladie qui n’a déjà causé que bien trop de drames depuis trois ans maintenant.
Prier pour nos malades n’est pas une superstition. Ils ont besoin de la force de notre compassion et de notre solidarité pour avoir le courage de lutter contre le mal qui veut les ronger, ils ont besoin du meilleur de tous les médecins que la terre ait jamais porté : Notre-Seigneur Jésus Christ. Jésus ne guérit pas que du péché – où est-il en Sarah qui n’a que trois ans, en Michel qui est un bon serviteur ? Jésus guérit aussi de toute maladie, j’y crois avec grande foi et je l’implore, comme j’implore Notre-Dame du Rosaire d’intercéder auprès de Lui pour tous nos malades…
Je termine par cette belle prière de Mère Teresa :
O Marie, notre Mère,
je te prie pour cet enfant malade, Sarah,
(je te prie pour ce prêtre malade, Michel)
Tu es notre Mère et nous sommes tes enfants.
Tu connais tout ce dont nous avons besoin.
Cet enfant est très malade :
je t’en prie, serre-le contre ton sein
et sois pleinement Mère pour lui.
Au nom de Jésus, je te le demande,
donne à cet enfant une bonne santé ;
bénis-le, maintenant et toujours.
Ainsi soit-il.
Sainte Mère Teresa (1910 – 1997)
Photo : Notre-Dame de Thierenbach, Haut-Rhin
1 commentaire
Ces derniers temps, à cause de ma sieur qui se mourait d’un cancer du foie, je parlais souvent la nuit comme vous, j’ai dû mal avec le chapelet car il faudrait que j’aie le commentaire des 4 mystères pour m’appuyer dessus… Je ne les connais pas par coeur!
Ravie de découvrir votre blog…
En ce moment je suis épuisée, je n arrive plus à me concentrer, ni à me souvenir de certaines choses… comme si jetais droguée ou que j’avais trop bu!