Ce jour est souvent confondu avec la Toussaint, où l’on fleurit les tombes de nos bien-aimés. Ce sont pourtant deux commémorations différentes, celle de tous les saints le 1er novembre, qui devrait être festive car nous nous réjouissons pour eux dans l’espérance de les rejoindre un jour dans la Lumière de Dieu, et celle du lendemain, le 2 novembre, où nous faisons mémoire de nos défunts, dans la prière et l’intercession, pour perpétuer leur souvenir, intercéder pour eux dont nous ne connaissons pas forcément le sort après la mort, et leur demander en confiance d’intercéder aussi pour nous demeurés dans la condition terrestre mortelle.
Le 2 novembre passe en fait souvent inaperçu, il n’est pas férié, chacun retourne à ses occupations. Et les chrysanthèmes déposés sur nos tombes la veille, nous n’avons pas forcément une pensée pour nos défunts ce jour-là.
Pourtant, j’ai pu, il y a vingt-trois ans maintenant, le 2 novembre 1999, en mesurer au plus profond de mon âme et de ma chair la signification et l’importance, dans une expérience tout-à-fait inédite et définitivement marquante pour ma vie et ma foi.
Cet événement spirituel majeur est au centre de mon ouvrage publié récemment : “De la vie et de la mort, du Ciel et des perspectives eschatologiques”.
J’ai pris sur moi, dépassant la pudeur et la crainte de l’incompréhension, pour raconter en détail ce qui a conduit à cette expérience mystique qui a infléchi définitivement le cours de ma vie. Prise de conscience que ce vécu singulier ne m’était pas destiné à moi seule, mais pouvait aussi contribuer à l’édification d’autrui dans la foi sur les questions fondamentales de la vie, de la mort et de l’éternité. De notre devenir à tous.
Mon ouvrage “De la vie et de la mort, du Ciel et des perspectives eschatologiques” n’est pas un développement du catéchisme de l’Eglise catholique, celle de mon baptême, bien que le rejoignant sur plusieurs points. Il va au-delà, abordant la question de la mort et de la vie éternelle quelle que soit notre religion d’appartenance, chrétienne ou non. A ce titre, il s’espère ferment d’œcuménisme et d’entente interreligieuse.
A partir d’une humble vie, d’une féminité à de nombreux égards malmenée, “De la vie et de la mort, du Ciel et des perspectives eschatologiques” peut rejoindre chacun dans ses propres interrogations existentielles. Je le crois profondément, Dieu a daigné me donner un parcours singulier dans la foi pour que je puisse en témoigner un jour, afin d’éclairer, s’il était possible, mon prochain en quête d’une parole authentique sur ces sujets tellement préoccupants pour tout un chacun à un moment ou un autre de sa vie.
On peut lire “De la vie et de la mort, du Ciel et des perspectives eschatologiques” en le téléchargeant gratuitement sur ce site, sous l’onglet Livres ou en suivant le lien ci-dessus (haut de page).