Depuis plusieurs heures, elle tombe à gros flocons, sur le chêne encore vert, sur les jardinières d’annuelles encore en fleurs… Et voilà que s’ébauche un tapis blanc.
Je n’ai pas souvenir d’une neige arrivée aussi tôt en saison.
Me voilà prise de court.
Je rentre en hâte ma conséquente récolte de potirons. Je mets le fuchsia à l’abri dans la cave, l’hibiscus au chaud dans le salon.
Je n’ai pas encore planté les bulbes de tulipes !
Je n’ai pas, comme je l’avais prévu, répandu du compost autour de mon petit lilas dont je veux hâter la croissance.
Et je souris en pensant à l’Evangile d’aujourd’hui :
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : ‘Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’ Mais le vigneron lui répondit : ‘Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.’ »
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C’est vrai ! Il faut parfois laisser faire le temps, laisser venir, en confiance… Il n’est pas pressé de trancher si vite ! Et les choses se mettent en place d’elles-mêmes…