J’apprends à l’instant au journal télévisé que 90% des victimes de crimes violents en Inde sont des femmes… Que la police les dissuade de porter plainte après un viol (d’où le suicide d’une jeune fille de 17 ans)… Que la jeune femme sauvagement agressée et violée par six hommes dans un bus le 16 décembre est entre la vie et la mort.
Le pays se soulève, ose enfin exprimer l’inacceptable. Le viol est un crime qui demeure la plupart du temps impuni dans ce pays. L’éternelle mauvaise foi faisant retomber sur la femme la responsabilité du crime y est de mise.
Je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec une autre sinistre réalité de ce pays : les avortements sélectifs pour éliminer les filles dès le début de la grossesse ( il manquerait 40 millions de femmes en Inde depuis 1980 pour cette raison).
http://inde.aujourdhuilemonde.com/la-tragedie-des-filles-manquantes-de-linde
Cette actualité horrible colle malheureusement avec les textes liturgiques du jour : le massacre des saints Innocents (Matthieu 2, 13 – 18). Une expression qu’il serait temps de mettre au féminin…
Un cri s’élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu’on la console, car ils ne sont plus.
1 commentaire
Et en Chine avec la politique de l’ enfant unique …
où, comme il fallait choisir, on choisissait toujours de laisser vivre le garçon !
A tel point qu’ aujourd’ hui, de nombreux hommes, en Chine ne peuvent pas se marier..par manque de femmes….