Au fil des mois, vous êtes devenus nombreux, je vois la trace de votre passage, et je m’émeus : de là, tout près de chez moi ou du bout du monde, vous êtes arrivés sur ce site, vous avez ouvert cette page où je me suis livrée en toute sincérité… Vous aviez une question, une recherche, une requête, et les hasards d’internet vous ont menés jusqu’à ce site où je me donne jour après jour pour témoigner de ma foi, de ma renaissance psychique, de mon amour pour le Christ Jésus qu’absolument rien dans ma vie ne peut surpasser…
J’ai envie de vous dire : ne passez pas si vite ! Oubliez la frénésie des temps que nous vivons, ne zappez pas comme avec votre télécommande, arrêtez-vous un moment, faisons connaissance… De ma foi, je vous donne ce que je pense avoir à offrir de meilleur. Donnez-moi un peu de vous-mêmes vous aussi ! Laissez-vous interroger, déranger dans vos certitudes… Laissez, si le coeur vous en dit, une trace de votre passage… N’hésitez pas à oser quelques mots en commentaire ou sur le formulaire de contact, il y a une personne de chair et de sang derrière ce site, qui vous lira, qui prendra le temps de vous répondre…
Amis qui traversez ma maison comme un souffle et disparaissez aussitôt, ne manquez pas l’occasion d’un dialogue qui nous ferait du bien, à vous comme à moi…
2 commentaires
Merci de votre passage et de votre avis, Sophie. Je tiens à préciser que ce n’est pas moi que vous citez quand vous mettez des guillemets, je n’ai jamais écrit de telles paroles, pourriez-vous préciser si ce sont vos propres mots ou si vous les avez lus ailleurs, et où ?
Quant à ce que j’exprime ici, j’ai toujours le souci d’être juste, intègre face à moi-même, face aux autres et face à Dieu.
Bonsoir Véronique,
Comme vous invitez le passant à … ne pas passer si vite, je me risque à vous laisser un message :
quand je vous lis, je suis très touchée et … partagée tout à la fois, ce qui résulte en un sentiment mixte.
D’une part, je suis touchée par ce que je perçois de la profondeur de votre chemin de foi …. Oui, quand je vous lis, je n’ai pas de doute sur le fait que c’est bien le Christ qui vous a touchée , qui est venu changer votre vie et qui vous a donné des fondations pour la réengager sur des rails plus heureux. Je m’en réjouis pour vous.
Mais, car il y un mais, votre ardeur , qui me semble parfois de la virulence déplacée ou de l’exagération, me laisse perplexe et ne sonne pas juste à mes oreilles. Je vous sens prête “à vous ériger contre… “, à vous insurger, ” à aller à l’encontre de …” sur beaucoup de sujets et , parfois, de manière pour le moins surprenante . Par exemple, affirmer la bonté du Christ parce qu’il n’aurait pas reçu d’un homme de chromosome Y me semble étonnamment peu fondé … Pour ma part, j’y entends surtout la résurgence de votre propre souffrance subie de la part d’hommes …
Alors, voilà, je ne sais pas si ni comment vous entendrez mon message !
Peut-être mes propos vous sembleront comme ceux de ces “innombrables chrétiens de façade ” qui ne reconnaissent pas vos combats ou qui assimileraient Jésus au ” grand Chef des Bisounours, quand tout autour de Lui deviendrait magiquement tout doux et gentil”
Peut-être entendrez vous que je cherche à faire la part des choses, à vous encourager dans votre chemin spirituel tout en vous laissant une trace de ce qui ne sonne pas très juste à mes oreilles.
Je vous souhaite une bonne route !