Au départ, l’envie, le besoin, l’appel à partager mon témoignage de foi. Mieux qu’un éditeur : un site qui vivrait, et gratuitement. Des liens qui pourraient se créer, dans le mystère des cœurs, dans l’anonymat des visages. Un lieu où je pourrais exprimer tout ce qui était enfermé en moi.
Sans mon fils, je n’aurais rien fait. Son professionnalisme a tout diligenté.
“Tu peux créer différents onglets.
– Ah bon ?
– Qu’est-ce que tu veux comme rubriques ?”
Question béante à laquelle il fallait répondre vite, vite.
J’avais des poèmes en réserve. Un onglet. Je voulais publier des prières. Un autre onglet. Et puis aussi, tant qu’on y était, des photos. Un onglet. Je lisais aussi beaucoup d’homélies et j’aimais bien commenter un peu l’Ecriture.
“Appelle ça Partages.”
“Et puis tiens, lui dis-je, ajoute un onglet Blog”.
– Ah bon, tu veux tenir un blog ?”
Je n’en savais rien. Peut-être. Peut-être pas. Mais on pouvait toujours créer l’espace. Je verrais bien.
C’était il y a plus de trois ans. J’en souris. Je me suis laissé prendre au jeu. Un blog, pour partager les clins d’œil, les joies, les peines, les étonnements de mon quotidien. Quelques interrogations qui vont un peu plus loin aussi.
C’est devenu mon petit compagnon de route. Mon lien avec vous, lecteurs le plus souvent discrets. Ma soupape, qui m’empêche d’imploser quand je me sens vraiment trop transparente dans la vie, dans l’Eglise. L’occasion de m’adonner à mon loisir préféré : l’écriture. La faire voisiner avec l’Ecriture avec un grand E. Un bonheur tout simple. Mais très vrai. Et qui me comble jour après jour. Merci à tous ceux qui le lisent, faute de quoi il n’aurait pas de raison d’être !