Quel rapport entre les deux ?
Aucun ! Sinon l’inspiration de ce petit billet…
La fleur d’arnica a été une jolie parenthèse ensoleillée dans mon quotidien laborieux, dont j’ai déjà parlé ici au sujet du mois de juin.
Une sortie en montagne avec toute l’école, et nous nous sommes retrouvés cernés par cette magnifique fleur aux vertus médicinales multiples. On nous a mis en garde tout de suite : elle est précieuse, interdite à la cueillette sinon par les personnes autorisées, on risque une belle amende pour en avoir arraché une seule ! De quoi mettre en garde les enfants de ne pas s’y essayer et d’éviter de la piétiner. Elle est là pour le plaisir de nos yeux, constellation jaune vif à perte de vue dans les hautes-chaumes. On l’appelle aussi “fleur de la Saint Jean” : nous sommes arrivés au bon moment…
De cette pause au grand air, j’ai gardé le soleil de la fleur d’arnica en fond d’écran d’ordinateur pour me remettre avec un peu de courage aux multiples tâches ingrates de fin d’année scolaire.
Et me voilà maintenant le nez dans le catalogue de fournitures pour la rentrée de septembre. Toujours fastidieux, mais je m’en accommode en pensant à l’odeur des cahiers neufs à la rentrée. Mon goût pour la belle papeterie a toujours été mêlé à ma vocation. C’est ainsi, j’aime les cahiers de toutes les couleurs, les classeurs et les crayons. J’aime voir des élèves reposés par la pause estivale et qui font l’effort de s’appliquer parce que le cahier est tout neuf, sans aucune tache ni rature, que le stylo glisse sur les lignes vierges et que l’on est rempli de bonnes résolutions.
A bout de souffle en juin, un clin d’œil du soleil nous rappelle qu’il nous attend quand même pour nous ressourcer, tandis que se profile déjà la perspective d’une nouvelle année à vivre, dense mais riche de mille et une expériences…