Je voudrais aujourd’hui rendre un hommage appuyé aux femmes de ménage, aux agents de service hospitalier, aux aides à domicile, à toutes ces femmes – dans une immense majorité – qui rendent agréables et sains nos lieux de vie et de travail. Je leur suis reconnaissante depuis longtemps et je pense à elles à chaque fois que je m’épuise moi-même à faire mon propre ménage. Pour le particulier, ce n’est pas quotidien en principe, mais quand je pense à elles qui nettoient, aspirent, désinfectent à longueur de journée, je me dis souvent que la société est bien ingrate à leur égard. Ne sont-elles pas parmi les travailleuses les plus mal payées, pour un métier des plus indispensables et des plus fatigants ?
C’est ainsi que fonctionne notre monde : un métier n’est pas forcément reconnu à sa pénibilité ni même à son utilité. Et en outre, elles essuient souvent une dose de mépris : “Si tu ne travailles pas à l’école, tu finiras femme de ménage” et j’en passe…
En méditant l’évangile d’aujourd’hui ( Marc 10, 35-45), je me dis qu’elles, qui se font au quotidien “l’esclave de tous”, ne sont pas loin du Royaume des Cieux et même, des premières places dans le cœur de Dieu.