J’ai fait un rêve… Un vrai, un rêve que l’on fait dans la douceur du sommeil. Etrange et beau.
J’allais à ma maison d’enfance, et voici qu’accolée à la façade avait été construite une belle église, harmonieuse à l’extérieur, lumineuse et colorée à l’intérieur. Une église propice à la fois au recueillement et à la célébration joyeuse. Mais surtout, c’était une église œcuménique. Y venaient ceux que leur cœur avaient menés jusque là, catholiques ou frères et sœurs de la réforme. J’avais eu l’occasion d’y méditer seule, et voilà qu’elle était pleine, pleine d’adultes parmi lesquels je reconnaissais des amies protestantes, pleine d’enfants réunis pour une session de vacances, hébergés ailleurs, rassemblés ici. J’avais envie de m’investir pour cette église, je concevais des idées d’animation, de liturgie, de témoignage en ce lieu où je me sentais pleinement à ma place. Je me disais que la vie ne serait plus jamais comme avant, avec cette chaleureuse église accolée à ma maison familiale. Certains événements y semblaient abolis, car je me disais qu’avec un peu de chance, nous y aurions la visite de frère Roger de Taizé.
J’étais assise dans un décor qui ressemblait curieusement à une croûte de pain, dans la joie et le partage de cette belle église. J’échangeais avec d’autres au sujet de la foi quand je me suis réveillée. C’était un rêve, mais il m’a laissé de la douceur au cœur.
I had a dream…