Il a beau être fatigant ce métier, parfois c’est vraiment trop drôle…
Je n’ai que quatre élèves de CE1 cette année mais ils valent leur pesant d’or.
M. (garçon) : “Je pourra présenter à la classe ma plume-de-cigogne-que-mon-papa-a-trouvée-à-22-m-de-hauteur-dans-une-gouttière ?”
Belle plume, en effet !
H. sue sur son problème. Qui a eu cette idée folle d’appeler “problèmes” ces casse-têtes mathématiques qui les font tant souffrir ? Et la rengaine de la maîtresse : “Il faut écrire un calcul et une phrase de réponse !”
Il m’appelle au bout de… longtemps : “Mon problème est réglé maintenant ! ”
Quant à ma petite M., elle suscite en moi un fol espoir à propos de “Combien possède-t-il de billes ?” M. : “Maîtresse, je peux écrire désormais ? Mais je ne sais pas l’écrire ! ” Ravie, je trace “désormais” sur son ardoise. On n’aura jamais répondu à ce problème jusqu’ici, en CE1, “Léo a désormais 11 billes.”
Mais quand je corrige sa fiche, je lis : “Voici mon calcul désormais : 5 + 6 = 11”
Je les adore ! 🙂