Le crissement des bottes dans la neige gelée.
Le froid piquant qui ne traverse pas les vêtements bien adaptés. La fraîcheur sur le visage, simplement.
La respiration de la forêt hivernale, encore ensevelie sous une chape blanche.
Le soleil, étincelant dans le matin glacial.
J’ai mis mon cerveau au repos, dans cette nature apaisante, j’ai scruté les pas des hommes et des animaux sauvages sur le chemin, j’ai jaugé comme il y avait longtemps que je n’avais plus pris ce genre de tout petit moment pour moi. Dévorée par le travail, dévorée par le souci de la vie. Au bord de l’anéantissement personnel.
En quelques phrases, hier soir, elle m’a comprise. Oreille bienveillante, voix bienfaisante, décision salvatrice.
Mon cerveau, mon organisme, mes pensées en mode pause.
Le soleil se glisse entre ces troncs qui me sont si chers. Non, je ne craquerai pas. Je vais seulement prendre le temps de me retrouver moi-même. Vraiment.
4 commentaires
Pour aider à la sérénité, Otche Nash de Kedrov, un des plus beaux Notre Père orthodoxes.
https://www.youtube.com/watch?v=UR4GzqYEhQo&list=RD5dRC6qGiBw4&index=9
Merci Eleison, c’est très beau, en effet !
Je te souhaite un bon rétablissement.
Je prie pour toi.
Merci beaucoup Alain, ta sollicitude me touche !