J’hésitais, un peu de fatigue, un peu de paresse, l’attente d’un coup de fil… Et puis j’ai mis le mobile sur silencieux et j’y suis allée quand même, à la messe de semaine du soir. Et voilà, ça m’a fait un bien fou. Des amis paroissiens contents de me voir et moi de même, des lectures porteuses de sens, la petite homélie qui trace bien le chemin du carême… Prier pour cet ami soudainement très malade, pour cette famille qui n’a pas la foi. Comment supporter l’épreuve sans la foi ?
La mienne n’est pas un sparadrap, mais cette eucharistie me nourrit, me réconforte, me donne la force d’aller de l’avant, me remet à ma place, m’incite à plus de douceur dans mes échanges…
Me revient en mémoire un cantique de naguère que j’aimais bien (C 140) :
“Pour l’amour qui nous crée qui nous comble
Ta présence au secret de notre être
Le bonheur d’habiter ta demeure
Seigneur merci !”