Je n’irai pas, cet été, vers des horizons nouveaux. Occasion toute trouvée de réaménager notre espace intérieur.
Les petites fourmis se sont mises au travail. D’abord, trier et classer. Et jeter !
Une chambre devenue inutile, aux meubles encombrants, sera vidée pour redevenir le bureau qu’elle était aux origines. Rafraîchir la déco à mon goût. Avoir enfin un espace dédié au travail personnel dans cette maison – car cela représente des heures et des heures de labeur quand on est enseignant – et ne plus voir, depuis mon lit, un enchevêtrement de classeurs et de manuels pédagogiques qui troublent mon repos.
Dédier ma chambre à la sérénité, à la prière, à la lecture et au sommeil. J’ai commencé à le faire, et quel soulagement !
Ma fille est prise aussi de cette frénésie de réaménagement, et voici sa chambre dans une toute nouvelle disposition.
Et dans quelques jours, son frère se joint à nous pour le plus gros des travaux et des transferts de meubles et de cartons. Je me réjouis déjà de passer un peu plus de temps avec lui. Il y aura du stress au démontage du mobilier, c’est sûr, mais aussi la satisfaction de faire du neuf avec ce qui est déjà là, épars et peu fonctionnel. Et sans doute encore des découvertes amusantes dans les recoins mal rangés, comme ses notes de brevet des collèges émergées hier d’une étagère, lui qui l’a passé il y a plus de dix ans ! Je sens que nous allons bien rire des collections de Pokémon et autres figurines de Star Wars au fond de ses tiroirs abandonnés…