Pendant quelques jours, ma maison a été ouverte à des amis ou des proches venus là se ressourcer un peu, profiter avec moi des beaux paysages locaux et du soleil plus généreux que prévu, passer ensemble une soirée joyeuse ou partager un café en se racontant un bout de vie… J’ai la chance d’avoir des amis de très longue date demeurant fidèles, dans la confiance réciproque. Pouvoir s’épancher un peu et accueillir avec respect et gratitude des confidences chuchotées en traversant un vallon enchanteur ou autour d’une même table, donner humblement son avis, évoquer ensemble des pistes ou des solutions possibles, méditer longtemps les paroles écoutées, se laisser bousculer par elles, avoir un peu de mal à en trouver le sommeil mais pouvoir, toujours, déverser le trop-plein d’émotion dans le cœur de Celui qui accueille avec un respect infini toute histoire vécue dans notre pâte humaine, toute doléance présentée pour ce qui est trop lourd ou trop difficile. J’ai cette chance inouïe d’avoir un Confident toujours à l’écoute, toujours présent, toujours perceptible dans son accueil de ma prière.
Aux yeux de tous, je peux paraître une solitaire quand ma maison se vide de mes proches tant aimés. Mais il n’en est rien : Il est toujours là, à portée de prière, au creux de la vibration de mon âme, je le perçois et je peux tout lui confier. Je sais que ce secret-là ne pourra pas aller plus loin ; par contre, au fil de mes supplications, une solution parfois se fait jour, une ouverture, une espérance, un exaucement.
2 commentaires
Je comprends parfaitement ce que tu écris, car j’ai aussi ressenti cela durant de nombreuses années. Aujourd’hui, les choses ont évolué, mais je n’ai pas oublié ! Merci pour ce partage et l’accueil des amis ! Qui sait, peut-être un jour…
Merci François-Marie. ! Oui, qui sait…