La douceur du répit du samedi matin. Un plaid douillet, le chat ronronnant sur mes genoux, et l’oraison volée au temps désormais compté. Le retrouver en cœur à cœur, Lui, le Bien-Aimé. Poursuivre le dialogue paisible entamé la veille au soir, comme un shabbat de grâce dans le tourbillon des multiples sollicitations de ce temps de rentrée.
Il me murmure au cœur, ancré dans le temps liturgique, qu’il m’a confié cinq talents. Ne pas négliger de les faire fructifier jusqu’à ce qu’il vienne pour moissonner là où il a semé, et là où je dois répandre le grain à mon tour. Amen, Seigneur Jésus, que tout se passe pour moi selon ta volonté !