Il y a parfois du bon à prendre du recul. Sortir de son environnement quotidien pour changer de regard sur sa pratique professionnelle et ses perspectives.
Je viens de vivre une très belle semaine de formation continue en enseignement des langues vivantes au CM1-CM2. Ce n’est plus très souvent, dans mon métier, que l’on nous propose de quitter nos classes pour nous former, faute de remplaçants et de moyens. Alors je n’ai pas voulu manquer une occasion si belle qui se présentait. Et quel bain de jouvence ! Les formateurs se succédaient pour nous donner des pistes et des ressources nouvelles dans nos pratiques en classe. Nous avons parlé, chanté, joué, exploré et testé des logiciels, découvert des albums et des manuels, élaboré de petits projets en sous-groupes pour nous faire la main et avoir matière à réinvestir. Le tout dans une ambiance des plus sympathiques : un groupe d’une douzaine de collègues qui ne se connaissaient pas au préalable, mis en situation de faire connaissance comme on le ferait lors d’une rencontre transfrontalière avec des élèves. C’était à la fois intimidant, ludique puis motivant. De vrais liens se sont noués au fil de la semaine, de riches partages sur nos pratiques respectives ont été possibles, et les conversations ont été variées et joyeuses lors des cafés et des repas pris en commun.
Il se trouve que j’ai cette année une décision professionnelle difficile à prendre à l’horizon de septembre 2018. Et à partager ainsi avec des collègues d’autres circonscriptions que la mienne, qui ne me connaissaient que dans ce court contexte, j’ai reçu des conseils très judicieux et des encouragements qui m’ont ouvert une perspective que je n’avais pas envisagée jusque là.
Me voilà beaucoup plus sereine pour prendre ma décision, et l’option qui se profile est la dernière que j’aurais envisagée… Plus de détails, amis lecteurs, dans les prochains mois.