Je crois qu’il n’y a pas de meilleure attitude à adopter, notamment quand on a à affronter un entretien professionnel difficile et important avec son supérieur hiérarchique, que de rester soi-même.
J’ai été bombardée de questions pointues et difficiles qui visaient à cerner ma connaissance de l’institution à laquelle j’appartiens et mes capacités d’analyse et de réaction face à certaines situations qui pourraient se présenter et relèveraient de ma responsabilité. Je crois qu’à un moment, je suis parvenue à inverser le sens du dialogue : tout en avouant mes lacunes quant à certains détails de terminologie, j’ai mis en avant mes valeurs éthiques et mon sens profond de la déontologie professionnelle. Etre honnête dans toute situation de sa vie, personnelle ou professionnelle, c’est ce qui me tient le plus à cœur, vraiment. Et je l’ai détaillé au niveau de la pratique professionnelle que j’envisage si je prenais une plus grande responsabilité.
Eh bien, c’est cela qui a plu, je pense, à mon interlocuteur. Et il m’a dit avec la plus grande franchise que d’un avis réservé ou défavorable à ma candidature aux fonctions de directrice d’école, il était passé au cours de l’entretien à un avis favorable.
Je n’ai pas brillé. J’ai été moi-même, c’est tout, et ainsi reconnue pour une compétence valable elle aussi.
Merci au passage à ceux qui ont, discrètement mais efficacement, prié pour moi !
2 commentaires
Je me réjouis avec vous, Véronique, en ce dimanche de la joie..et félicitations pour cet entretien réussi
Merci beaucoup Claire ! 🙂