La parole du Seigneur fut adressée à Jérémie :
« Va, descends à la maison du potier ; là, je te ferai entendre mes paroles. »
Je descendis donc à la maison du potier. Il était en train de travailler sur son tour.
Le vase qu’il façonnait de sa main avec l’argile fut manqué. Alors il recommença, et il fit un autre vase, qu’il jugea satisfaisant.
Alors cette parole du Seigneur me fut adressée :
« Maison d’Israël, est-ce que je ne pourrais pas vous traiter comme fait ce potier ? déclare le Seigneur. Oui, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi êtes-vous dans ma main, maison d’Israël !
Parfois, je parle d’arracher, de renverser et de détruire une nation ou un royaume.
Mais cette nation se détourne du mal que j’avais condamné ; alors je renonce au mal que j’avais décidé de lui faire.
Parfois, je parle de bâtir et de planter une nation ou un royaume.
Mais ils font ce qui est mal à mes yeux, et ils n’écoutent pas ma voix ; alors je renonce au bien que j’avais promis de leur faire. »
« Va, descends à la maison du potier ; là, je te ferai entendre mes paroles. »
Je descendis donc à la maison du potier. Il était en train de travailler sur son tour.
Le vase qu’il façonnait de sa main avec l’argile fut manqué. Alors il recommença, et il fit un autre vase, qu’il jugea satisfaisant.
Alors cette parole du Seigneur me fut adressée :
« Maison d’Israël, est-ce que je ne pourrais pas vous traiter comme fait ce potier ? déclare le Seigneur. Oui, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi êtes-vous dans ma main, maison d’Israël !
Parfois, je parle d’arracher, de renverser et de détruire une nation ou un royaume.
Mais cette nation se détourne du mal que j’avais condamné ; alors je renonce au mal que j’avais décidé de lui faire.
Parfois, je parle de bâtir et de planter une nation ou un royaume.
Mais ils font ce qui est mal à mes yeux, et ils n’écoutent pas ma voix ; alors je renonce au bien que j’avais promis de leur faire. »
Jérémie 18, 1 – 10
Comme l’homme du XXIe siècle, dans sa psychologie, est loin de ce que Jérémie nous donne ici à comprendre de sa petitesse au regard de la sagesse de Dieu ! Qui accepte encore de se considérer comme un vase d’argile entre les mains du vrai potier ?
Nous sommes une argile rebelle, qui se prend à la fois pour le matériau et le potier. Nous entendons nous façonner nous-mêmes au vent de toutes les idées à la mode qui ont cours dans le monde…
Qui aura compassion du potier qui voit ses vases d’argile échapper les uns après les autres à ses meilleurs projets sur eux ?
La parole de Dieu en Jérémie n’est pas périmée. Il dépend de nous que Dieu réalise pour nous le bien qu’il avait promis de nous faire.
1 commentaire
Abandon total à la volonté du Père, confiance absolue en Lui = paix, sérénité.
Mais il n’ est pas si facile que cela de se laisser ainsi modeler par le ‘ potier”.
Père, non pas ma volonté, mais la tienne…
Pourtant Dieu est amour. Il nous aime; Nous savons qu ‘il prendre toujours soin de nous, qu ‘il ne nous abandonnera jamais. Les oiseaux des champs sont mieux habillés que les plus belles des créatures des grands couturiers.
Les martyrs n’ ont pas demandé à être martyrs ! Qui oserait le faire ? Nous savons bien que nous ne serions pas capables de supporter de telles souffrances. Mais voilà, ils n’ ont rien décidé pat eux mêmes. Ils ont laissé faire le Seigneur., se sont laissé modeler par le “potier”.
Mais il faut accepter que le Seigneur fasse de nous ce qu il veut.: ” Et s’il me plait que celui-ci vive jusqu’ à ce que je revienne…”.
Les prophètes n’ ont jamais demandé à être prophètes. P0as fous,trop malins, ils savaient bien que cela ne leur attirerait que des ” ennuis”. Ils ont tous essayé de se dérober. Ils avaient de bonnes raisons pour dire qu’ en les choisissant, Dieu se trompait lourdement. Ils ont tous cherché à se défiler : Moïse qui ne savait pas parler et qui pensait que son frère Aaron était bien plus capable que lui pour faire ce que Dieu demandait, Jérémie était trop jeune ! Quant à Jonas, il n’ a même pas cherché d’ excuses, il s’ est enfui le plus loin possible pour que le Seigneur ne le retrouve pas; Pensez-vous ! Convertir la population d ‘une ville qui faisait dix kilomètres de long et qui, de plus, se complaisait dans son péché ! Je n’ en ai pas la force ni le courage; Mais Dieu, beaucoup plus malin, n’ a pas couru après lui. Il l’ a fait avaler par une baleine, là où il ne pouvait plus de défiler.. Et la baleine l’ a vomi sur la plage, tout pantelant et tremblant, tout honteux, devant Dieu qui était là. Et, alors plus question de dire non..
Mais voilà, si s’ abandonner à Dieu, comme la petite Thérèse peut paraître facile, çà suppose qu ‘on renonce à tous ses désirs, à sa propre volonté, qu ‘on se laisse tripoter, façonner par les mains du ‘potier”, qui fait de vous ce qu’ il veut, sans vous demander votre avis….
Il n’ y a que Marie qui ait été capable de dire : Je suis la servante du Seigneur, qu ‘il ne soit fait selon ta parole”.
Et, pourtant, quelle mission que de devenir la maman du Fils de Dieu.. Et, de fait, comme elle a souffert Marie….
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