En effet, nous estimons que l’homme devient juste par la foi,
indépendamment de la pratique de la loi de Moïse.
Ou bien, Dieu serait-il seulement le Dieu des Juifs ?
N’est-il pas aussi le Dieu des nations ?
Bien sûr, il est aussi le Dieu des nations,
puisqu’il n’y a qu’un seul Dieu :
il rendra justes en vertu de la foi
ceux qui ont reçu la circoncision,
et aussi, au moyen de la foi,
ceux qui ne l’ont pas reçue.
Romains 3, 28-30
Textes liturgiques©AELF
Ce texte me parle… dans son contexte des tout débuts du christianisme.
Vingt siècles plus tard et en tant que catholique contemporaine, j’aimerais le remanier un peu. Qu’on me pardonne la liberté que je prends, l’essentiel étant que l’on comprenne le message que, dans l’Esprit, je désire faire passer :
En effet, nous estimons que l’homme devient juste par la foi,
indépendamment de la pratique du catéchisme et du droit canon de l’Eglise catholique.
Ou bien, Dieu serait-il seulement le Dieu des catholiques ?
N’est-il pas aussi le Dieu de tous les croyants de bonne volonté, et même des incroyants qui mettent en pratique, sans le savoir, l’Evangile ?
Bien sûr, il est aussi le Dieu de ceux-là,
puisqu’il n’y a qu’un seul Dieu :
il rendra justes en vertu de la foi
ceux qui ont reçu le baptême,
et aussi, au moyen de la foi et/ou de la justice
ceux qui ne l’ont pas reçu.
(D’après Romains 3, 28-30)