Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui,
Jean le Baptiste déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu,
qui enlève le péché du monde ;
c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ;
mais, si je suis venu baptiser dans l’eau,
c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Jean 1, 29-31
Textes liturgiques©AELF
Ne savons-nous pas que Jean le Baptiste a été conçu avant Jésus, Elisabeth sa mère en étant à son sixième mois de grossesse au moment de l’annonciation à Marie ? (Luc 1, 36).
D’où vient alors que Jean Baptiste parle de son cousin Jésus en disant de lui : “Avant moi il était.”
N’est-ce pas précisément l’expression qui confère à Jésus sa divinité de Fils de Dieu ?
Dieu dit à Moïse : « Je suis qui je suis. Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS”.» Exode 3, 14
Jean Baptiste aurait-il pris le risque de scandaliser les gardiens de sa religion s’il n’avait su d’une manière intime forte que Jésus était en filiation directe avec le Dieu d’Israël ?
Jean va payer peu de temps après de sa vie sa franchise et sa rectitude.
“Nul n’est prophète en son pays”.
Nous ne savons que trop bien la pertinence de cet adage.
Aussi, contre tous ceux qui tordent de nos jours le sens des Ecritures et dénient au Christ Jésus sa filiation divine par conception virginale dans le sein de Marie, je réaffirme avec force ma foi en Jésus vraiment Fils de Dieu.
Avant tous ceux qui voudraient faire de lui un homme à leur propre image, il Etait. Dans le sein du Père depuis le commencement. Il faudrait abolir les Ecritures pour nier cette réalité.
Photo : Vitrail du baptême du Seigneur
Sanctuaire Notre-Dame de Bonne-Fontaine