En ces jours-là,
Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée,
et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.
Et aussitôt, en remontant de l’eau,
il vit les cieux se déchirer
et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Il y eut une voix venant des cieux :
« Tu es mon Fils bien-aimé ;
en toi, je trouve ma joie. »
Marc 1, 9-11
Textes liturgiques©AELF
Parole du Père qui confirme Jésus dans sa filiation divine, devant son témoin Jean le Baptiste. Désormais, il va pouvoir commencer sa pérégrination d’annonce de l’Evangile.
J’aime à penser que Jésus a eu besoin de cet événement de son baptême dans le Jourdain et de cette Parole claire de son Père pour se sentir légitime dans sa mission.
Dès l’âge de douze ans, il était déjà attiré vers le Temple, et pertinent quant aux questions de foi (Luc 2, 41-50). Mais il lui a fallu ce passage par le baptême pour être vraiment reconnu comme Fils unique et véritable de Dieu, et trouver ainsi la force d’affronter l’opposition jalouse des gardiens de sa religion. Sans ignorer l’issue fatale que trouverait cette confrontation permanente.
Puissions-nous, par la grâce de notre baptême et le don souverainement libre de l’Esprit Saint, progresser en sagesse et en vérité, en pertinence et en courage, quels que soient les obstacles dressés sur la route de notre témoignage de foi par les défenseurs jaloux des institutions hiérarchiques !
Photo : Rose du baptême du Seigneur, cathédrale de Bâle.