Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l’armée romaine vint à lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l’un : ‘Va’, et il va, à un autre : ‘Viens’, et il vient, et à mon esclave : ‘Fais ceci’, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, lsaac et Jacob au festin du Royaume des cieux. »
Matthieu 8, 5-11
Comme on aimerait y être déjà, à ce festin ! Voir de nos yeux le Christ Jésus, source de notre foi, voir rassemblés à la même table les fils et filles d’Abraham qui sont demeurés fidèles à leur foi et tous ceux que le Christ a gagnés à l’amour du Père depuis 2000 ans ! Et ne doutons pas que le Seigneur, qui lit dans les coeurs bien mieux que nous, saura convier aussi les hommes et femmes de bonne volonté qui n’ont pas eu la chance d’accéder à la lumière de vérité de l’Evangile, ou qui se sont arrêtés en chemin à cause de tous les messages contradictoires qu’ils ont entendus au sujet de Dieu…
Je lisais récemment, sur une photo de manifestation, un slogan athée :
“Je n’ai rien contre Dieu, mais je n’aime pas son fan club.”
Et j’ai compris le message !
Quelle image donnons-nous de Dieu, quand nous avons la foi qui déplace les montagnes ? Celle de l’intolérance et de la vocifération, celle de la stigmatisation de certaines composantes de la société, ou le coeur ardent de charité de Jésus, qui veut nous rassembler de l’orient à l’occident ?
Seigneur, fais que notre foi soit conforme à la tienne, fais que notre vie ressemble à ta vie !
Image : Anastasis, fresque, v.1325, église de Cora, Istanbul