Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J’annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Mais tu seras l’allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.
Psaume : 39, 7-8a, 8b-9, 10, 17
Ce psaume, dont nous avons ici quelques extraits dans la liturgie d’aujourd’hui, est une merveille. Je me réjouis à l’avance de le lire ce soir à la messe du village voisin à laquelle n’assistent que quelques vieilles dames auxquelles je suis liée par le coeur et le geste de paix échangé chaque jeudi.
Je pense, en le lisant, aux prophètes de Dieu pour lesquels il a été une consolation et un encouragement à poursuivre. Je pense bien sûr à Jésus qui a dû le comprendre comme personne, cherchant jour après jour dans sa prière au Père comment annoncer au mieux la Parole de vérité.
Il n’y a rien de plus consolant et rassurant que de retrouver dans les Ecritures ce que l’on a reçu dans sa prière. De soi, on peut toujours douter. Des Ecritures, jamais. Elles sont le fondement solide de la foi. Et les comprendre à la lumière de la vie, de la passion, de la résurrection et de la continuelle intercession du Christ depuis son ascension, c’est la voie la plus sûre pour cheminer vers la vérité tout entière.
Le mot vérité est honni dans la société contemporaine, en particulier dans notre pays. Bien sûr, ce mot est source de bien des affrontements religieux. Mais quand on a profondément rencontré le Christ ressuscité, et que tout ce que l’on comprend de lui est confirmé par l’Ancien et le Nouveau Testament, on ne peut que chanter au fond de son coeur, à défaut de pouvoir le proclamer, comme le psalmiste :
“Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
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C’est beau !
clem
« Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »