On disait un jour à Jésus : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, tes disciples mangent et boivent ! »
Jésus leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l’Époux leur sera enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. »
Et il dit pour eux une parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s’accordera pas avec le vieux.
Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues.
Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit : ‘C’est le vieux qui est bon.’ »
Luc 5, 33-39
©AELF
Je ne me lancerai pas dans un commentaire de cet évangile, mais je voudrais simplement rappeler, autour de la notion du Christ comme Epoux, des paroles de sainte Thérèse d’Avila, qui est ma sainte préférée.
Prier « signifie fréquenter avec amitié, car nous fréquentons en tête à tête Celui qui, nous le savons, nous aime » (Vie 8, 5).
« Le sentiment de la présence de Dieu me saisissait alors tout à coup. Il m’était absolument impossible de douter qu’il ne fût au dedans de moi, ou que je ne fusse toute abîmée en lui. »
(Vie, 10, 1).
Et au soir de sa mort :
« L’heure est à présent venue, mon Epoux, que nous nous voyions.”
Voir Jésus ! L’absolu du bonheur… Heureuse sainte Thérèse !
Citations tirées d’une catéchèse de Benoît XVI le 2 février 2011
Source: http://www.carmel.asso.fr/Sainte-Therese-d-Avila-de-Jesus-selon-Benoit-XVI.html
1 commentaire
” L’heure est à présent venue, mon Epoux, que nous nous voyions ! ”
Cette injonction si tendre de Thérèse à son Epoux m’ impressionne toujours !
Fini la récré … Finis les bavardages à distance, il est temps que j’ aille tout près de toi
et que tu me prennes dans tes bras ! J’ ai assez attendu…
Comme tu le dis, Heureuse Sainte Thérèse !