Jésus s’adressait à ses disciples en paraboles : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais celui qui est bien formé sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton oeil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : ‘Frère, laisse-moi retirer la paille qui est dans ton œil’, alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Esprit faux ! enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
©AELF
Luc 6, 39-42
Sur cet évangile si connu, j’aimerais simplement faire un petit inventaire de pailles et de poutres qui blessent les yeux des catholiques.
On considère volontiers comme poutres l’union libre, les naissances hors mariage, les mariages civils, le divorce, le remariage, le manque de pratique religieuse.
Et comme pailles la médisance, les guerres de clochers, les petites luttes de pouvoir dans les paroisses, les jugements venimeux, les commérages…
Et si aux yeux de Dieu, ces poutres étaient des pailles, et ces pailles, des poutres ?
Image : La parabole de la paille et de la poutre Domenico Fetti XVIIe
1 commentaire
D’accord, et si le même manquement à la loi (loi qui est au service du bonheur de l’homme) était une poutre pour certains, une paille pour d’autres, ni l’un ni l’autre pour encore d’autres qui sont pris dans l’ignorance ou dans des méandres de la vie qu’ils ne maîtrisent pas? Les pensées de Dieu ne sont pas vos pensées….