À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu’il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »
Jn 16, 12-15
©AELF
En méditant l’évangile d’aujourd’hui, je pense à tous ces gestes forts et ces paroles apaisantes que le pape François a prodigués au cours de son voyage en Terre Sainte. Comment ne pas penser qu’il est pleinement inspiré par l’Esprit Saint ? Recherche de dialogue et de réconciliation oecuméniques, soutien aux minorités opprimées, appels à la paix, magnifique prière au mémorial de Yad Vashem. Je ne peux que regretter que ce témoignage très fort de l’Esprit du Christ à l’oeuvre dans notre monde ait été quelque peu noyé en Europe par les choix désastreux de nos compatriotes aux élections européennes. L’heure est grave en France et appelait à une remise en question de nos choix politiques. L’heure est grave aussi en Europe, construction qui se voulait fraternelle et qui se délite dans les inextricables problèmes financiers et sociaux. Et en conséquence, dans les médias, le grand événement que constituait ce voyage du pape en Terre Sainte a été relégué au second plan.
Les querelles intestines passeront, les ponts qui ont été jetés entre les croyants des différentes confessions pendant ces quelques jours se consolideront.
Je voudrais renvoyer à ce sommet qu’a été la prière du pape François à Yad Vashem le 26 mai :
http://www.news.va/fr/news/la-priere-du-pape-a-yad-vashem-jamais-plus-seigneu
Image : Logo du voyage du pape François en Terre sainte