Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera.
Quel avantage en effet un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il le paye de sa vie ? Et quelle somme pourra-t-il verser en échange de sa vie ?
Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite.
Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »
Mt 16, 24-28
©AELF
Un évangile qui “passe mal” de nos jours, où on a parfois tendance à vouloir évacuer la croix de notre vie chrétienne. Où l’idée de la rétribution finale “selon sa conduite” est aussi assez taboue.
Et pourtant, ce sont là les paroles du Christ Jésus. Le disciple doit marcher par les mêmes voies que lui, qui ne sont pas celles des honneurs et de la gloire terrestre, mais de la vie donnée par amour, voire des persécutions.
Certains endurent des persécutions franches et violentes. Nous le constatons avec affliction pour les chrétiens d’Irak en ce moment.
D’autres persécutions sont plus larvées. Elles ont cours dans nos civilisations occidentales, où la foi chrétienne est parfois sujet de dérision.
N’oublions pas, comme le pape François nous le rappelait encore cette semaine, que les Béatitudes sont le coeur de l’enseignement de Jésus Christ. Et les béatitudes de la persécution en font partie.
L’essentiel est de ne jamais renier sa foi, quoiqu’il nous arrive. Rendre grâce au Seigneur, dans la consolation comme dans l’affliction. Savoir qu’il est là pour porter le joug avec nous. Que quoiqu’il advienne d’une vie placée dans ses pas, sa grâce nous est donnée, accompagnement de chaque jour et promesse de bonheur infini quand il paraîtra dans la gloire de son Père.