Ainsi parle le Seigneur :
« La pluie et la neige qui descendent des cieux
n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre,
sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer,
donnant la semence au semeur
et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît,
sans avoir accompli sa mission. »
Isaïe 55, 10-11
Textes liturgiques©AELF
L’espérance en Isaïe ! C’est beau à lire comme un poème, et réconfortant comme la parole même de Dieu.
Au bout d’un hiver qui n’en finit pas, si la nature n’en donnait les premiers signes, on douterait presque que le printemps puisse lui succéder. Dieu connaît nos déserts d’espérance, et nous parle avec les mots qui rencontrent nos cycles de vie et nos perpétuels recommencements. Quoi de plus encourageant que ces versets en ce temps du Carême, s’imprégner de la certitude que toute parole sortie de la bouche de Dieu trouvera sa fécondité en nos vies et dans le monde, quand bien même celui-ci ferait tout pour insinuer le doute dans nos âmes !
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît,
sans avoir accompli sa mission.
Amen, Seigneur, fais de nous, par la force de ta Parole, des instruments de ta Volonté !