En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance.
Jean 10,1-10.
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C’est amusant, hier, j’ai lu dans deux méditations de prêtres pour le dimanche du Bon Pasteur, que la comparaison des fidèles avec des brebis pouvait avoir quelque chose d’un peu humiliant.
Personnellement, cette idée ne m’avait jamais effleurée ! J’aime particulièrement me sentir brebis du Seigneur, appelée par lui par mon nom, prise en considération comme individu de prix dans son troupeau, au point qu’il délaisserait un temps toutes les autres pour m’arracher aux ronces et aux précipices. Cette parabole me parle particulièrement dans l’histoire de ma vie. Le bon Pasteur était là quand il a fallu me sauver à grand prix et me ramener vers le troupeau – l’Eglise. J’aime à me sentir là, prise sur ses épaules vigoureuses et reposée avec tendresse au milieu de mes semblables qui écoutent sa voix.
Douce voix du bon Pasteur !
L’Ecriture comme nourriture spirituelle, les sacrements comme nourriture corporelle, l’oraison comme retrouvailles.
Notre Berger ne nous pas abandonnées aux mercenaires et aux loups, pourvu que nous ayons le souci de ne pas nous désolidariser de son troupeau. Et que nous accueillions avec impatience et joie les brebis qui pourraient rejoindre l’enclos, venues de l’extérieur.
Faire corps autour de notre Berger. Alors nous ne craindrons pas ceux qui veulent égorger et faire périr.
Image : Icône russe du Bon Pasteur, XIXe siècle
2 commentaires
Je me suis fait les même réflexions que vous hier, Véronique..Je suis avec joie une brebis du Seigneur et la pérégrination par les vertes vallées parfois, les chemins rocailleux et ardus à d’autres moments illustre bien notre pélerinage terrestre. Par contre, mon époux a beaucoup plus de difficultés à se reconnaître dans cet évangile et il trouve humiliant d’être comparé à une brebis..Je crois que c’ est moins naturel chez les hommes que chez les femmes. Un peu d’orgueil et d’indépendance masculine peut les handicaper spirituellement..mais mon mari le reconnaît, et nous en rions! lui se compare plutôt à un mélange de lapin et de hérisson! Bonne journée à vous! Claire
Merci Claire, voilà qui éclaire les réticences des prédicateurs… J’ai toujours été frappée aussi en Matthieu 25, 33 que le Fils de l’homme place “les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.”