On envoya à Jésus des pharisiens et des hérodiens pour le prendre au piège en le faisant parler, et ceux-ci viennent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. »
Ils le firent, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? De l’empereur César », répondent-ils.
Jésus leur dit : « À César, rendez ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.
Marc 12, 13 – 17
Cet Evangile vient me consoler aujourd’hui.
Comme c’est difficile de ne se laisser influencer par personne ! Quelle épreuve bien souvent de suivre le chemin que le Christ nous trace, et qui ne peut pas faire l’économie de la croix !
Jésus n’a pas cessé d’enseigner le vrai chemin de Dieu, aimé par les humbles car il ne faisait “pas de différence entre les gens”, haï par les dignitaires religieux de son temps et par les bien-pensants qui voulaient sans arrêt le prendre en défaut pour démontrer qu’il ne parlait pas au nom de Dieu. Ils s’avancent vers lui avec du miel à la bouche : “Maître, nous le savons, tu es toujours vrai.” Mais Jésus n’est pas dupe, il sait bien que ce miel masque du fiel. On veut le piéger. Comme lorsqu’on s’avance vers lui pour lui demander : “De quelle autorité fais-tu cela?” (Marc 11, 28)
Seigneur Jésus, donne-nous la force de l’Esprit Saint pour oser une parole de vérité même quand la foule en proie à un esprit d’égarement fait tout pour gagner le plus grand nombre à son erreur !
Image : Le denier de César Rubens