« Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur :
il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé,
mais sans me livrer à la mort.
Ouvrez-moi les portes de justice :
j’entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C’est ici la porte du Seigneur :
qu’ils entrent, les justes ! »
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.
Psaume 117 (118), 16-18, 19-21
Textes liturgiques ©AELF
Ce psaume, dont ne voilà qu’un extrait, est magnifique. C’est toute l’espérance de ceux qui sont persécutés pour la justice, haïs sans raison. Il s’applique bien sûr éminemment au Seigneur Jésus, mais nous pouvons aussi y puiser du réconfort quand les circonstances et les langues mauvaises s’acharnent contre nous alors que nous n’avons pas commis le mal et que nous vivons dans la foi.
“Non, je ne mourrai pas, je vivrai”, souvent, j’ai envie de chanter ce verset.
C’est un verset très subversif, car même en Eglise, on nous répète à l’envi que notre sort à tous est de mourir un jour. Or, j’ai la foi chevillée au cœur, et plus que l’espérance, la certitude que le Messie Glorieux est à nos portes pour son retour. Vient-il pour faire mourir le juste ? Vient-il pour faire mourir le racheté ? Certainement pas ! Il vient pour leur donner la surabondance de sa vie éternelle.
Alors, je crois. Je crois dans l’espérance et une foi totale. Je crois en la vie donnée par le Christ. Je ne suis pas de celles et ceux qui cherchent à gommer sur leurs visages et leurs corps les marques des outrages du temps. Simplement, je crois et j’attends.
“Non, je ne mourrai pas, je vivrai.”
Alléluia !
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Félicitations pour ce vibrant message de réconfort