En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement,
car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.
Matthieu 7,21-29
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
Il l’a dit. Le Christ Jésus. Lui-même.
Je n’ai pas grand-chose à ajouter.
Personnellement, quand on me propose d’écouter ou de chanter, au cours d’une messe ou d’une session, des chants de louange charismatique qui dégoulinent de superlatifs, je suis un peu mal à l’aise. Pas parce que j’ai l’esprit chagrin. Mais parce que très profondément, dans ma rencontre intime avec le Seigneur Jésus et avec le Père, je ressens qu’ils n’apprécient pas tant que ça la flatterie.
Ceux qui entonnent ces chants – composés parfois par des faiseurs de miracles – sont souvent dans un profond bien-être. Les bras balancent, les yeux se ferment et le corps danse.
Ma foi, s’ils se font du bien…
Personnellement, ce n’est pas ma tasse de thé.
Je sais que le Seigneur rayonne pour un merci, un pardon et un s’il te plaît sincères. Et pour des actes évangéliques quotidiens posés dans la discrétion. Cela, bien souvent, lui suffit.