« Un homme ne peut rien s’attribuer,
sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit :
Moi, je ne suis pas le Christ,
mais j’ai été envoyé devant lui.
Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ;
quant à l’ami de l’époux, il se tient là,
il entend la voix de l’époux,
et il en est tout joyeux.
Telle est ma joie : elle est parfaite.
Lui, il faut qu’il grandisse ;
et moi, que je diminue. »
Jean 3, 27-30
Je vais oser, aujourd’hui, transposer ces paroles d’un homme, Jean le Baptiste, dans l’univers des femmes qui gravitent autour du Christ Jésus. Au présent.
« Une femme ne peut rien s’attribuer,
sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que la Vierge Marie a dit :
“Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !”
Celui à qui l’époux appartient, c’est l’épouse ;
quant à la mère de l’époux, elle se tient là,
elle entend la voix de l’épouse,
et elle en est toute joyeuse.
“Telle est ma joie : elle est parfaite.
Elle, il faut qu’elle grandisse ;
et moi, que je diminue. »
(en place occupée dans l’Eglise).
Comprenne qui pourra…
Image : Cantique des Cantiques Marc Chagall