Il y avait la neige, dehors
Floconneuse invitée
Tombant en grand silence
Dans le cœur de la nuit
Il y avait, dedans
Dans un âpre combat
L’attente et la souffrance
L’accalmie bienfaisante
La douleur qui élance
Le soupir et le cri
Il y avait l’amour
Fort, présent, consolant
La main qui serre et encourage
Qui reste et compatit
Il y avait aussi
La présence rassurante
Le sourire généreux
De femmes avenantes
Discrètes, expertes et dévouées
Et dehors, la neige tombait
Tombait longtemps, dans cette nuit si longue
A l’issue espérée
Puis il y eut ton cri
Débordement d’amour
De bonheur
Inouï
Il y eut ton cri
Et la joie inondant notre vie
Pour un commencement et même un infini
Trésor inestimable
Que ce petit corps
Animé, chaud, vagissant à peine
Cherchant déjà tendresse et réconfort
Auprès de nous deux éblouis
Reconnaissants
Conquis
Et dehors la neige tombait
Tombait longtemps
Dans cette inoubliable nuit
Véronique Belen
10 décembre 1990 / 10 décembre 2020
2 commentaires
Quel joli cri d’amour. Je suis très fière d’être ton amie !
Merci Anne ! C’est un si beau souvenir !