Je me rappelle ton visage
Paisible, lisse et serein
Ce beau sourire en héritage
Comme pour un nouveau matin
Tu n’avais plus de rides
Ni de rictus de douleur
Tes yeux clos en un repos limpide
Tes mains croisées près de ton cœur
Je me rappelle ton visage
Comme une grâce passée là
Pour atteindre un nouveau rivage
En laissant ici tes tracas
Je me rappelle une image
Dans le lectionnaire des défunts
Marie que le deuil ravage
Un visage mort entre les mains
Mais la douceur de tes traits reposés
Apaisait déjà mon chagrin
La mort dans sa brutalité
Ne semblait pas être la fin
J’ai cru très fort en te voyant
Que tes yeux avaient vu Marie
Ses mains caressant l’enfant
Blessée en toi au long d’une vie
J’ai cru très fort devant ton corps
Inerte pour nous désormais
Que déjà tu transcendais la mort
Pour être aimée à jamais
Demeurer, rester ton enfant
Témoigner de ta foi si simple
Reconnaître en ton cœur de maman
La force de vie des humbles
Véronique Belen
16 avril 2022, Samedi Saint
2 commentaires
Qu il est.doux a mon cœur de reconnaître l amour qui est le mien pour Dieu, le christ et mere Marie dans vos paroles et vos poèmes. Je me sens moins seule dans l affirmation.d une foi si grande qu elle gouverne ma vie a chaque instant. Felicitations pour ce blog. Belle journée ma.soeur. Soyez en.paix et que Dieu vous benisse.
Merci Roselle pour ce commentaire chaleureux qui me touche beaucoup. Soyez bénie vous aussi ! 🙂