La guerre la plus dure, c’est la guerre contre soi-même. Il faut arriver à se désarmer.
J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais je suis désarmé.
Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur.
Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres. Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses.
J’accueille et je partage. Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets.
Si l’on m’en présente de meilleurs, ou plutôt non, pas meilleurs, mais bons, j’accepte sans regrets. J’ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours pour moi le meilleur.
C’est pourquoi je n’ai plus peur. Quand on n’a plus rien, on n’a plus peur.
Si l’on se désarme, si l’on se dépossède, si l’on s’ouvre au Dieu-Homme qui fait toutes choses nouvelles, alors, Lui, efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible.
Du patriarche de Constantinople de 1948 à 1972
Source : http://dominicains_en_franchecomte.pagesperso-orange.fr/viespiri/prieres/ora6.htm
3 commentaires
faire mienne cette méditation, voilà ma “pénitence” reçue au sacrement du pardon. Merci Seigneur pour ce sacrement si beau et si souvent délaissé.
C’est un beau texte qui fait réfléchir.
Merci pour cette belle méditation…